• Quel plaisir que d'allaiter son enfant !

    Au début, j'avais un peu peur des irritations voire des crevasses.Mais à la maternité, l'infirmière m'a donné du tulle gras pour mettre entre deux tétées sur les bouts de sein. C'est formidable ! Du coup, même pour mon premier, je n'ai pas souffert.

    J'ai mis le bébé au sein dès que l'obstétricien me l'a posé sur le ventre car il paraît que cela aide à décoller le placenta. Mon fils a fait ses nuits dès le départ, il tétait vers 23 h puis, vers 7h le matin. La puéricultrice me disait de le réveiller, qu'il allait être en hypoglycémie mais je me disais que s'il dormait bien, c'est qu'il n'avait pas faim. Il n'est pas aller dans le berceau de la maternité, je relevais la barrière d'un côté du lit, mettais le traversin contre et gardais le bébé contre moi tout le temps. Je lui donnais à téter quand il voulait, il s'endormait au sein dans un sourire aux anges qui lui faisait lâcher le bout de sein. A la maison, tant que je l'allaitais, il a dormi entre mon mari et moi. Il se sentait en sécurité. Je l'ai allaité 6 mois complètement puis, petit à petit je l'ai sevré car j'attendais ma deuxième. Il a dormi jusqu'à 1 an dans notre chambre. Et cela a été la même chose pour mes deux autres enfants, que j'ai allaité respectivement 4 mois et 9 mois.

    Les points positifs :

    - c'est l'aliment le mieux adapté à bébé

    - pas de biberon à préparer la journée et surtout la nuit  

    - pas de problème en cas d'imprévu : c'est là et c'est prêt !

    - si on s'absente, il y a toujours le tire-lait, avec le petit biberon que la

       personne qui garde le bébé peut réchauffer au bain-marie

    - mais surtout, les moments de complicité avec son bébé


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  • L'association nationale française "Les Enfants d'Abord" représente les parents qui instruisent
    leurs enfants dans la famille. "Les Enfants d'Abord" affirment leur soutien à la famille Neubronner 
    sous le coup de procédés inacceptables. En France, c'est l'instruction qui est obligatoire,
    pas la fréquentation d'un établissement scolaire.
    Il est possible d'apprendre autrement et ailleurs qu'à l'école.
    Moritz et Thomas Neubronner, ont toujours reçu des rapports positifs suite aux contrôles
    qu'ils ont passés durant l'année scolaire 2006-2007. Pourquoi, alors que l'établissement scolaire
    était d'accord pour reconduire l'expérience, la famille Neubronner a-t-elle été menacée
    d'une nouvelle amende ? Comment justifier que leurs comptes courants soient aujourd'hui bloqués 
    et qu'ils n'aient plus les moyens de travailler et donc de subvenir à leurs besoins ? 
    Comment justifier de tels procédés alors que Dagmar et Tilman Neubronner assument
    leur responsabilité parentale en assurant manifestement l'instruction de leurs enfants ? <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    "Les Enfants d'Abord" soutiennent la liberté de chacun de choisir son mode d'instruction
    et réaffirme la priorité accordée aux parents de "choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants"
    (article 26.3 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948) de même que
    le respect par l'état du "droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement
    conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques." 
    (protocole 1 article 2 de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Convention" w:st="on">la Convention</st1:PersonName> européenne de sauvegarde des droits de l'homme
    et des libertés fondamentales).<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Les Enfants d'Abord<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>

    Communiqué de presse du Réseau allemand pour la liberté d'instruction  le 12 novembre 2007<o:p></o:p>

    Des peines de prison pour la liberté d'instruction <o:p></o:p>

    Suivre d'autres voies pour instruire son enfant peut coûter vraiment cher. C'est maintenant la famille Neubronner qui en fait l'expérience à Brême. Les deux fils, Moritz et Thomas, sont instruits à la maison avec succès depuis plus d'un an sous la surveillance de l'Etat, et pourtant, la sénatrice de Brême chargée de l'éducation veut mettre fin par force à ce parcours éducatif encore inhabituel en Allemagne. <o:p></o:p>

    Dans ce but, des amendes ont été infligées à quatre reprises à cette famille, mettant en péril ses moyens d'existence. Cette semaine, les auxiliaires de justice ont tenté en vain de recouvrer l'amende auprès des Neubronner. Pour mettre fin à une expérience éducative qu'elles désapprouvent, les autorités scolaires ont déjà menacé cette famille exemplaire de contrainte par corps. Pour les enfants Neubronner, l'affaire est claire. Lorsqu'on leur a demandé s'ils se rendaient compte des conséquences possibles pour leurs parents, l'un d'eux a répondu du tac au tac à Günther Jauch, de stern TV : "Il vaut mieux que notre père passe une semaine en prison, plutôt que nous encore huit ans à l'école." <o:p></o:p>

    Selon le Réseau pour la liberté d'instruction, ce conflit, comme dans le cas de l'école non autorisée Körnerwall, montre clairement l'incapacité des autorités scolaires allemandes à se réformer, et la mauvaise volonté qu'elles y mettent. Cette école de Brême a enseigné avec succès pendant des années selon des conceptions pédagogiques nouvelles, tout comme le fait aujourd'hui la famille Neubronner, leur seul problème étant de ne pas bénéficier de la bénédiction des autorités. <o:p></o:p>

    Dans les deux cas, les conséquences de l'attitude des autorités de Brême sont fâcheuses, tant pour les enfants concernés que pour l'ensemble du paysage scolaire. Non seulement on ne répond pas à la demande croissante de solutions éducatives alternatives en autorisant la diversité, mais on saigne à blanc les parents qui s'engagent pour l'éducation de leurs enfants, ou même on les menace d'incarcération, et on ferme les écoles alternatives. Or, comme l'envoyé spécial de l'ONU Vernor Munoz l'a lui-même déclaré lors de sa dernière visite en Allemagne : <o:p></o:p>

    "Des alternatives comme l'enseignement à distance et le homeschooling sont des choix possibles qui doivent pouvoir être envisagés sous certaines conditions... Favoriser et renforcer le système d'instruction publique financée par l'Etat ne doit pas conduire à rejeter les modèles sans présence physique dans un bâtiment scolaire." <o:p></o:p>

    Presque tous les autres Etats européens ont depuis longtemps donné une base légale à l'instruction hors école, connaissent cette possibilité et obtiennent avec elle de très bons résultats. <o:p></o:p>

    Le Réseau pour la liberté d'instruction demande à la sénatrice de Brême chargée de l'éducation de mettre fin à cette épreuve de force aux dépens des enfants et de donner sa chance à une vraie liberté d'instruction à Brême. Pour cela, il est indispensable que le projet pilote qui s'est déroulé jusqu'ici avec succès puisse se poursuivre, et que "cette forme d'instruction prenant en considération le bien-être de l'enfant continue à se développer" (Vernor Munoz, envoyé spécial de l'ONU). <o:p></o:p>

    Le "Réseau pour la liberté d'instruction" (Netzwerk Bildungsfreiheit) est une fédération nationale d'associations, d'initiatives parentales et d'individus concernés par le droit au libre accès à l'éducation, au libre choix et au libre développement de moyens d'instruction avec des ressources tant publiques que privées. Nous nous engageons en faveur d'une transformation de l'obligation scolaire en une véritable liberté d'instruction qui permettrait aux enfants et aux parents de déterminer en toute liberté leurs propres choix éducatifs. <o:p></o:p>

    Netzwerk Bildungsfreiheit e.V. Porte-parole et responsable : Jörg Großelümern, Am Hahnengraben 8, 90592 Schwarzenbruck, Tel. 0162-1637301 E-Mail: presse@netzwerk-bildungsfreiheit.de <o:p></o:p>

    Pour plus d’informations sur la situation des Neubronner,  y compris les réactions internationales, voir : <o:p></o:p>

    http://www.netzwerk-bildungsfreiheit.de/html/neubronner.html<o:p></o:p>

    www.learningfreely.net/index.php/2007/11/27/protest-against-the-persecution-of-homeschoolers-in-germany/  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    <o:p> </o:p>
    <o:p> </o:p>
    Lettre de « Les Enfants d’Abord »  à l'autorité pour l'éducation de l'état allemand de Bremen<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    <o:p> </o:p>
    Secrétariat<o:p></o:p>
    8 rue Haguenau<o:p></o:p>
    67000 Strasbourg<o:p></o:p>
    www.lesenfantsdabord.org<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
                                                                                                Le 9 octobre 2007<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
                                                                                                Senatorin für Bildung und Wissenschaft<o:p></o:p>
    Rembertiring 8-12<o:p></o:p>
    28195 Bremen<o:p></o:p>
    Madame,<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous sommes la plus grande association française défendant l’instruction à domicile.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous avons appris que la famille Neubronner à Bremen est actuellement en attente
    d’une décision judiciaire relative à la possibilité pour les parents de continuer l’instruction 
    des enfants à domicile.  Par ailleurs, nous savons que plusieurs autres familles en Allemagne
    sont traînées devant les tribunaux tout simplement parce qu’elles désirent faire ce choix 
    d’instruction alors que ce serait leur droit le plus strict dans la plupart des pays européens voisins.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous sommes consternés par cette situation et vous informons que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> reconnaît légalement
    le choix des parents d’instruire leurs enfants à domicile, quelqu’en soient les raisons, 
    l’Etat n’ayant pas à en juger.  <o:p></o:p>
    Cette liberté de choix a été rappelée en février 2007 à l’Assemblée Nationale française lors de débats <o:p></o:p>
    parlementaires à ce sujet.  D’autre part, cette reconnaissance est conforme aux textes internationaux
    qui garantissent aux parents le droit d’éduquer leurs enfants en fonction de leurs 
    convictions philosophiques, religieuses ou pédagogiques.   
    (article 26-3 de <st1:PersonName ProductID="la D←claration" w:st="on">la Déclaration</st1:PersonName> universelle des droits de l’homme, protocole 1article 2 de <st1:PersonName ProductID="la Convention" w:st="on">la </st1:PersonName>
    <st1:PersonName ProductID="la Convention" w:st="on">Convention</st1:PersonName> européenne de sauvegarde des droits de l’enfant, article 14-3 de <st1:PersonName ProductID="la Charte" w:st="on">la Charte</st1:PersonName> européenne 
    des droits de l’homme.)<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Loin de créer des « sociétés parallèles », comme pensent certaines autorités, 
    les enfants qui sont instruits à domicile deviennent des adultes responsables qui apportent 
    leur contribution individuelle à la société.  Nous avons pu le vérifier ces dernières années en France 
    à travers des témoignages de chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, musiciens, journalistes, 
    artistes, techniciens informatiques, techniciens agricoles, ingénieurs,  tous instruits à la maison.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous espérons vivement que cette famille obtiendra la permission d’exercer leur choix éducatif 
    d’instruction à domicile et qu’une prise de conscience allemande en faveur de la liberté de choix
    en matière d’instruction permettra d’aboutir à une légalisation de cette possibilité dans un avenir proche.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous vous prions, Madame, d’agréer l’expression de notre haute considération.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Agnès Ohlenbusch, coordinatrice générale<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Pour Les Enfants d'Abord<o:p></o:p>

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