• Anonyme

    Danger : l'Education Nationale tente d'étouffer la liberté d'instruction.



    J'ai choisi de prendre en charge l'éducation de mon enfant pour lui
    permettre de ne pas être confronté trop tôt aux problèmes de l'école, de
    vivre et d'apprendre à son rythme. La loi me donne le droit de choisir
    le type d'éducation que je lui donne et de l'instruire mais crée de plus
    en plus d'obstacles qui me poussent à renoncer à l'exercice de cette
    liberté... obstacles plus difficiles à surmonter que le regard de ceux
    qui découvrent que c'est bien l'instruction et pas l'école qui est
    obligatoire.

    Chaque année, des 6 aux 16 ans de mon enfant, je dois faire deux
    déclarations écrites comme quoi l'instruction lui est donnée dans la
    famille. S'ensuivent un contrôle social, pour vérifier que l'enfant
    n'est pas mal traité et un contrôle de l'instruction, pour vérifier que
    l'enseignement donné et que l'enfant progresse. L'Education Nationale
    demande que l'enfant instruit en famille ait un niveau équivalent à
    celui des enfants scolarisés en fin de période d'instruction, c'est à
    dire à 16 ans.

    Le problème c'est que l'Education Nationale tente de me contraindre
    d'avoir la même pédagogie à la maison qu'à l'école et de suivre le
    programme officiel. Mais les apprentissages se font très différemment,
    voire naturellement hors de l'école et ces apprentissages contrôlés à
    l'aune des programmes se retrouvent formatés.

    Il y a de plus en plus de cas d'inspections qui se passent mal, où il y
    a des abus de la part d'inspecteurs qui ne respectent pas toujours les
    textes de loi. Normalement c'est l'enseignement qui doit être contrôlée,
    ce que le parents mettent en oeuvre, les ressources qu'ils offrent pour
    aider l'enfant à apprendre, ainsi que ses progrès. Pas les connaissances
    de l'enfant.

    Mais de plus en plus d'inspecteurs font passer des tests, pas
    obligatoires aux enfants et comparent leur niveau à celui de l'école.
    Des familles se voient poussées à scolariser leur enfant sous la menace
    d'amende ou de prison à cause de ces tests abusifs. Alors que l'enfant
    est épanoui, qu'il a des amis et qu'il apprend, peut-être pas les mêmes
    choses au même moment que les enfants qui vont à l'école, mais autant de
    choses, autrement. Parce que c'est quand on a envie ou besoin
    d'apprendre quelque chose qu'on l'apprend le mieux. Je me retrouve donc
    coincée entre l'école et l'Education Nationale qui souhaite encadrer
    l'instruction en famille et me faire rentrer dans le rang. Pourtant j'ai
    le droit de choisir le type d'éducation que je donne à mon enfant, c'est
    inscrit dans les droits de l'homme (article 26-3), mais des décrets et
    des circulaires réduisent peu à peu cette liberté.


    De plus les médias continuent de faire croire que l'école est
    obligatoire, ils font le jeu de l'EN et font passer les familles
    non-scolarisantes pour des irresponsables ou des hors la loi. Moi je me
    fiche de savoir si mon enfant sera parmi les gagnants de demain dans
    cette société qui place la croissance économique avant le respect des
    individus et du bien commun... Je ne veux pas d'une école qui inculque à
    mon enfant qu'il faut des herbicides pour faire pousser le blé, que
    ronald macdonald est l'ami des indiens et que la vie c'est la
    consommation ou le business.


    Si nous, citoyens, négligeons ces abus de la part de certains
    inspecteurs d'académie et à travers eux de l'Education Nationale, nous
    les encourageons à décider précisément du contenu et des modalités des
    apprentissages. L'instruction des enfants est essentielle dans la
    société, elle peut jouer lourdement en faveur du bien-être des citoyens
    ou du bien être de l'économie. J'ai peur que bientôt nous, parents,
    n'ayons plus cette liberté fondamentale d'instruire nos enfants selon
    nos convictions, n'ayons plus le choix de l'école ou non. Alors
    l'Education Nationale contrôlera à cent pour cent l'éducation des
    enfants, ce qui peut mener au pire et les citoyens de demain auront bien
    du mal à appréhender la vie en dehors des rails de la compétition et de
    la croissance. Le gouvernement continuera de grignoter nos droits et nos
    libertés, comme il le fait déjà dans de nombreux domaines, avec l'appui
    de certains médias et de certains juges, comme ailleurs. Avec d'autant
    plus de facilité que l'éducation ainsi contrôlée par le gouvernement
    aura inculqué aux citoyens des valeurs orientées vers le libéralisme.

    Pour évitez cela, pour protéger le droit des parents de choisir le type
    d'éducation qu'ils donnent à leurs enfants, vous pouvez vous informer
    davantage sur l'instruction hors école. Internet regorge de sites et de
    forums abordant ce thème. Pour soutenir la liberté d'instruction vous
    pouvez diffuser ces informations autour de vous, rappeler à vos proches
    que les enfants ont le droit de grandir en famille et d'apprendre
    autrement et dénoncer la vision étriquée et délétère des médias.

    " Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d'éducation
    à donner à leurs enfants. "
    Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 1948, article 26-3.



     


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