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Par Marie Louise1 le 15 Mai 2006 à 18:23
Un pas franchi dans la compréhension du cerveau des enfants surdoués
NEW YORKS'ils semblent en avance dans bien des domaines,
les enfants surdoués sont à la traîne pour ce qui concerne le
développement de la partie "pensante" de leur cerveau, selon une
nouvelle étude américaine publiée dans le dernier numéro de la revue
scientifique "Nature".
En règle générale, le cortex cérébral, la couche la plus extérieure du
cerveau, s'épaissit avant de s'affiner au cours de l'enfance et de
l'adolescence. L'étude montre que, chez les enfants surdoués, le cortex
atteint sa plus grande épaisseur un peu plus tard que chez les autres
enfants.
En réalité, explique Judith Rapoport, co-auteure de l'étude, ce délai
pourrait renforcer l'intelligence au cours de la maturation du cortex,
l'enfant plus grand étant capable de performances plus complexes.
Judith Rapoport, en collaboration avec le chercheur Philip Shaw et
d'autres scientifiques de l'Institut national de santé mentale de
Bethesda (Maryland), ont étudié le développement du cortex de 307
enfants. Pour cela, ils se sont servis de l'IRM (imagerie par résonance
magnétique) de l'enfance jusqu'à l'adolescence.
Les résultats sont particulièrement significatifs pour ce qui concerne
le cortex frontal et une bande cérébrale située en haut de la tête,
deux régions qui abritent des centres impliqués dans des opérations
complexes, souligne Philip Shaw.
Personne ne connaît l'origine de ce phénomène, mais les chercheurs
n'excluent pas le rôle éventuel de l'environnement, notamment celui
joué par la stimulation de l'intelligence, dans la détermination du
niveau intellectuel d'un enfant.
Selon une des études, les QI les plus élevés (121 à 149) étaient
retrouvés chez des enfants qui n'atteignaient pas l'épaisseur maximale
avant l'âge de 11 ans. Les enfants qui étaient légèrement moins
intelligents l'atteignaient à neuf ans, et ceux à l'intelligence
moyenne autour de six ans. Dans tous les cas, le cortex s'affinait
ensuite lors du murissement.
Personne n'est capable d'expliquer pourquoi le cerveau s'épaissit ou
s'affine, ajoute Philip Shaw. Il est donc impossible de dire pourquoi
ces phénomènes seraient à rattacher à l'intelligence. Le développement
cérébral dépend de la stimulation intellectuelle, laquelle doit
probablement jouer un rôle.
Les résultats ne donnent pas une recette pour modifier l'intelligence.
Ils ne font que souligner le rôle joué par les IRM dans la
compréhension de l'intelligence.
Pour Elisabeth Sowell, de l'Université de Californie, de telles études
aident les scientifiques à comprendre les désordres cérébraux de
l'enfance en définissant des modèles de développement normal.
http://www.nature.com/nature/journal/v440/n7084/edsumm/e060330-08.html
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Par Marie Louise1 le 15 Mai 2006 à 18:21
Les sectes aiment embrigader les enfants
Les sectes aiment embrigader les enfants,par le biais généralement des parents, et un membre de groupe
sectaire sur quatre a été recruté avant l'âge adulte, selon des
estimations citées en marge d'un colloque du Groupe d'études sur les
sectes de l'Assemblée nationale jeudi à Saint-Priest (Rhône).
"Plusieurs milliers d'enfants et d'adolescents sont aujourd'hui dans
des sectes. Ils représentent un investissement rentable: ils assurent
la relève", a déclaré le député Philippe Vuilque (PS), président de ce
Groupe, en présence de 120 personnes.
L'assistance compte des députés comme Martine David (PS), Jean-Pierre
Brard (app. PCF) ou Georges Fenech (UMP), des avocats et magistrats,
des médecins et membres d'associations et ... des adeptes de l'Eglise
de scientologie qui tentent en vain de placer le débat sur le terrain
de la liberté religieuse.
Le Groupe d'études travaille à créer une commission d'enquête
parlementaire sur les sectes et les enfants, victimes d'embrigadement
et de sévices allant jusqu'à l'esclavagisme et aux abus sexuels.
50.000 enfants sont victimes d'emprise sectaire sur 700.000 adeptes,
avec 700 sectes actives en France, selon Jean-Pierre Jougla de l'Union
nationale des associations de défense des familles et de l'individu
(Unadfi), qui comptabilise les Témoins de Jéhovah parmi les sectes. Des
victimes, selon lui, "ignorées, oubliées, négligées ou parfois niées".
Anne Fournier, conseillère à la Mission interministérielle de vigilance
et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a cité des
exemples : un adolescent de 17 ans, privé d'études sauf pour
l'informatique - il s'occupait du site internet de sa communauté -, une
jeune fille partie des Témoins de Jéhovah désespérée, y laissant sa
soeur.
Elle a évoqué aussi deux "nomadisés" et descolarisés dans le Grand Nord
canadien avec Ecoovie, un garçonnet recevant "l'âme" de Jean Vilar dans
un cercle Allan Kardec, un "enfant indigo" (Kryeon) retiré du circuit
scolaire, d'autres abusés sexuellement pour "l'initiation au plaisir"
(Raël).
"On n'a pas d'exemple d'enfant qui s'en soit bien sorti, a-t-elle.
Adultes, ils continuent à avoir des carences, des difficultés
d'insertion".
Les sectes investissent l'enseignement par correspondance, le soutien
scolaire ou les loisirs, a souligné Daniel Groscolas, inspecteur
général honoraire de l'Education nationale et président du Centre de
documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations
mentales (CCMM).
Selon les participants, l'arsenal législatif semble suffire, renforcé
par la loi About-Picard (2001) qui permet d'inquiéter les "gourous"
pour manipulation mentale ou la loi de 1998 sur le contrôle de la
scolarité. Mais il devrait être appliqué plus strictement, avec une
politique de prévention et une formation pour les juges qui tranchent
sur des gardes d'enfants.
Le président de la Miviludes Jean-Michel Roulet, qui s'apprête à
remettre son rapport annuel, a admis "les insuffisances de l'action de
l'Etat, pas suffisamment coordonnée et pas suffisamment efficace",
ajoutant : "Nous avons le devoir de porter assistance aux personnes en
péril".
-------
R.A.
http://ecolesdifferentes.info
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Par Marie Louise1 le 3 Mai 2006 à 15:50Un socle communde connaissances
Le Haut conseil de l'Education fixe sept piliers, dont la maîtrise du français, à connaître par l'élève à 16 ans.
Chaque élève de 16 ans devra désormais maîtriser un socle commun de connaissance. Le Haut conseil de l'Education (HCE), créé par la loi Fillon sur l'Ecole, a rendu public jeudi 30 mars les sept piliers, dont la maîtrise de la langue et les bases en mathématiques, qui constitueront ce socle.
Outre la "maîtrise de la langue française", on trouve parmi ce socle de connaissance : la "pratique d'une langue vivante étrangère", les "compétences de base en mathématiques et culture scientifique et technologique", la "maîtrise des techniques de l'information et communication", la "culture humaniste", les "compétences sociales et civiques" et enfin l"autonomie et initiative".
Unanimité
"Ce texte a été adopté à l'unanimité par le Conseil après trois mois de travaux assez intenses. Le ministre de l'Education nationale fixera par décret la définition du socle. Ce décret devrait paraître avant l'été", a expliqué jeudi Bruno Racine, président du HCE, lors d'une conférence de presse. Le socle commun, a rappelé Bruno Racine, "a pour ambition de tirer vers le haut ceux qui éprouvent des difficultés" car "l'école a une obligation de résultats effectifs et vérifiables".
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Par Marie Louise1 le 3 Mai 2006 à 15:05
Prix Desjardins d'excellence - Rester à la maison<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
«Deux heures d'école à domicile correspondent à une journée à l'école»<o:p></o:p>
Pierre Vallée
<o:p></o:p>Des enfants québécois qui ne fréquentent pas l'école et sont éduqués à la maison par les parents. Une rareté ou une aberration? Certainement pas pour Christine Brabant, qui a choisi d'étudier ce phénomène en tant que sujet de maîtrise à la faculté de l'éducation de l'Université de Sherbrooke.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>L'école à domicile devient de plus en plus populaire dans de nombreuses sociétés. Au Québec, on estime qu'il y a entre 1500 et 5000 élèves qui sont éduqués de la sorte. «C'est difficile de donner un nombre exact puisque le ministère de l'Éducation ne tient pas compte de ces enfants et, par conséquent, ne dispose d'aucun chiffre à ce sujet.»
Un phénomène plus populaire, certes, mais encore largement méconnu. En se penchant sur ce sujet, Christine Brabant vient en quelque sorte combler un vide. En collaboration avec Sylvain Bourdon et France Jutras, elle réalise une étude visant à définir le profil socioéconomique des familles québécoises qui pratiquent l'école à domicile et à mieux comprendre les motivations qui mènent à ce choix. L'étude a été réalisée auprès de 203 familles en provenance de 16 des 17 régions administratives du Québec. «On a cherché à être le plus représentatif possible. Certaines familles vivent en ville, d'autres en campagne, d'autres en banlieue et d'autres dans des petites villes ou des villages. On a aussi interrogé tant des francophones que des anglophones ainsi que des familles de différentes religions.»
Qui et comment
L'étude a dévoilé que 60 % des parents qui choisissaient l'école à domicile possédaient un diplôme universitaire, souvent une maîtrise ou même un doctorat. Par contre, certains parents n'avaient même pas une cinquième secondaire. «L'étude a pourtant démontré que la réussite scolaire de l'enfant ne dépendait pas du taux de scolarisation des parents.» <o:p></o:p>La plupart des familles qui optent pour l'école à domicile font partie de la classe moyenne et, en général, l'un des deux parents est à la maison, souvent la mère. «Mais cela ne veut pas dire qu'une seule personne assume entièrement la tâche d'enseigner. L'autre parent y participe à des degrés divers.» <o:p></o:p>
La méthode pédagogique peut aussi varier grandement d'une famille à l'autre. «Ça va du curriculum qu'on achète à celui qu'on invente soi-même.» De plus, les parents ne sont pas tenus de tout faire seuls. Ils ont la possibilité d'embaucher un tuteur ou de faire appel à des cours par correspondance pour les matières avec lesquelles ils sont moins à l'aise. «On dit "éducation à domicile", mais ça ne veut pas dire une éducation confinée à la maison. Les parents organisent des sorties pédagogiques tant au musée qu'à la bibliothèque. Certains emmènent même leurs enfants faire du bénévolat.» <o:p></o:p>
L'étude a démontré que les enfants qui sont éduqués de la sorte sont motivés et autonomes et que leurs résultats scolaires sont supérieurs à la moyenne. De plus, il y a aussi une économie de temps. «Au primaire, on a évalué que deux heures d'école à domicile correspondaient à une journée à l'école.»
Les motivations
Les motivations qui animent ces parents à opter pour l'école à domicile sont très variées. «Certains le font tout simplement parce qu'ils habitent à la campagne et que l'école est trop éloignée, et d'autres, pour des questions pédagogiques.» Par contre, certaines motivations sont plus courantes que d'autres.
L'un des facteurs déterminants est que l'école à domicile est perçue comme un projet familial. «La relation familiale est très importante ici. On a du plaisir à apprendre ensemble.» Pour d'autres, c'est la souplesse et la flexibilité qu'offre l'école à domicile.
Certains parents le font parce qu'ils s'objectent à la pédagogie en place ou qu'ils croient que les programmes scolaires sont trop faibles pour leurs enfants. Il y en d'autres qui choisissent cette voie par souci du développement socioaffectif de leur enfant. «Ils croient que l'enfant se développe mieux en famille et que l'école n'est pas un milieu naturel pour la socialisation.»
Christine Brabant poursuivra sa recherche sur l'école à domicile pendant son doctorat. Elle veut maintenant poser un regard éthique sur cette question. «Ce qui m'intéresse, c'est de réfléchir sur les valeurs de l'institution scolaire versus les valeurs de l'école à domicile.» <o:p></o:p><o:p> </o:p>
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Par Marie Louise1 le 17 Mars 2006 à 16:14
ASSOCIATION EDUCATION - SOLIDARITE
Une des libertés fondamentales reconnues aussi bien par la Convention de l'Unesco " les parents ont la liberté de choisir pour leurs enfants les établissements autres que ceux des pouvoirs publics "... que par la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme : " L'Etat, dans l'exercice des fonctions qu'il assurera dans le domaine de l'éducation, respectera le droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement conformémemnt à leurs convictions religieuses ou philosophiques "... connait encore dans un certain nombre de pays, dont la France, des obstacles règlementaires ou de fait à son exercice, dont les familles à revenus modestes sont particulièrement les victimes.La liberté des écoles hors-contrat, en effet, a pour contrepartie une absence totale d'aide financière de l'Etat, ce qui, malgré leur mode de fonctionnement particulièrement économique, induit des scolarités élevées auxquelles peu de familles peuvent faire face sans de lourds sacrifices. Ceci est un obstacle de fait à leur expansion et à leur capacité d'accueillir davantage d'enfants de familles à revenus modestes.
Ce constat est à l'origine de l' « ASSOCIATION EDUCATION - SOLIDARITE » qui veut aider ces familles à exercer réellement cette liberté de choix .Cela, nous ne pourrons pas le faire avec nos seuls moyens.
Nous avons besoin de vous ! Il ya beaucoup à faire et il y a urgence !...
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Par Marie Louise1 le 16 Mars 2006 à 13:41Article du journal "Charente libre" par Armel Le Ny du 16 Mars 2006
Ils veulent se charger eux-mêmes de l'instruction de leurs enfants. Ils comparaissaient hier en justice parce qu'ils refusent d'inscrire le petit Jason à l'école du village
Robin et Jean-Jacques Clochard se demandent bien ce qu'ils font là. A cette barre du tribunal correctionnel d'Angoulême où ont défilé juste avant eux un escroc, un pervers pépère et quelques fumeurs de joint. Ce couple d'une trentaine d'années qui coule des jours heureux au milieu des champs du côté de Villefagnan n'est pas du genre à toucher à un cheveu de leurs enfants. Au contraire. Jason, 7 ans, et Alice, 4 ans, font ce qu'ils veulent. Ne surtout pas confondre avec des enfants rois. Ils sont des enfants libres. Libres de grandir à leur rythme, libres y compris de ne pas aller à l'école. Pour Robin, la maman d'origine américaine, une bonne éducation ne peut pas se faire sous la contrainte.
L'Education Nationale ne partage pas tout à fait les mêmes conceptions. Et c'est bien le problème. Contrairement à ses petits camarades du même âge qui sont en CE1, Jason ne sait ni lire, ni écrire. Inconcevable, pour les inspecteurs qui ont procédé aux évaluations réglementaires. En octobre dernier, l'inspecteur d'académie a mis en demeure les parents Clochard d'inscrire Jason à l'école communale de Paizay-Naudouin. Ils ont refusé. Ils ont attaqué au tribunal administratif. Mais ils ont été pris de vitesse par la justice pénale devant laquelle ils ont dû comparaître hier. Pour un procès exceptionnel. Ce n'est, selon les associations impliquées dans ce débat, que la deuxième fois que des parents prônant ce type d'éducation sont poursuivis en justice.
Six mois de prison
et 7.500 d'amende
Robin et Jean-Jacques Clochard ont de quoi être anxieux. Pour des délinquants de leur trempe, la loi prévoit six mois d'emprisonnement et 7.500 d'amende.
Le jugement sera rendu le 5 avril prochain. Au terme d'un débat essentiellement juridique, le procureur Denys Baillard a requis la condamnation des parents. Mais en suggérant un ajournement de peine avec mise à l'épreuve, il a aussi préconisé l'apaisement, souhaité un compromis entre la rigidité de l'administration et les aspirations philosophiques des parents. Un compromis qui sera difficile à trouver. Jean-Jacques, le papa, ouvrier maçon, garde un mauvais souvenir de ses années à l'école qui se sont soldées par un échec. Malgré ses études brillantes et son bac+4, Robin a la sensation de s'être beaucoup ennuyée sur les bancs de la public school américaine.
Malgré tout, quand Jason a eu trois ans, ils l'ont inscrit à la maternelle de Pazay-Naudouin: «Il y a passé cinq semaines. Tout semblait bien se passer. mais après les vacances de Noël, il n'a plus eu envie d'y retourner, sans que l'on sache vraiment pourquoi», raconte la maman.
Elle a alors décidé de s'occuper elle-même de Jason et de sa petite sur Alice. Mais contrairement à beaucoup de parents qui choisissent l'instruction familiale, elle ne refait pas l'école à la maison. Il n'y a pas de livre officiel, pas de cahier et le petit tableau noir n'est qu'un jouet parmi les autres: «On lui propose plein de choses mais sous forme de jeux, d'expériences. Et on ne fait que ce qu'il a envie de faire», explique Robin, qui se sert beaucoup d'internet. Tout est prétexte à une leçon, la fabrication d'un gâteau, un déplacement en voiture, un soin aux oiseaux ou au lapin: «On utilise tout ce qu'on a devant nous». Jason parle anglais couramment, manie la souris d'ordinateur comme un as, se passionne pour les sciences et le bricolage. Une partie du rapport de l'Education Nationale est presque élogieuse: «L'enrichissement culturel semble relativement riche et stimulant: livres, albums, jeux vidéos, jeux éducatifs, jeux et jouets de toute nature, TV et accessoires».
Face aux contrôleurs
il fait la mauvaise tête
Seulement, quand les inspecteurs ont voulu procéder à la vérification des connaissances de Jason, ça s'est plutôt mal passé: «La première fois, à la maison, il n'a pas voulu répondre aux questions, sourit la maman. Et la deuxième fois, à Angoulême, ça s'est passé dans un climat hallucinant, presque hostile».
La sanction est tombée: «Le contrôle des connaissances fait clairement apparaître un retard d'un an à un an et demi dans le domaine des apprentissages fondamentaux», conclut le rapport. «On est bien obligé d'évaluer les choses par rapport aux programmes. Sinon, on ne sait pas faire», explique Philippe Carrière, inspecteur d'académie de la Charente. C'est justement ce que contestent les parents Clochard: «La loi exige seulement d'amener l'enfant, à l'issue de la période d'instruction obligatoire c'est-à-dire à 16 ans, à, un niveau comparable à celui des enfants scolarisés dans les établissements publics ou privés. D'ici là, Jason aura appris à lire. On espère aussi qu'on l'aura emmené à un niveau supérieur», espère Robin. Elle se base sur l'expérience menée avec son premier fils. Déscolarisé pendant quelques mois, cet ado a réintégré le système scolaire avec succès.
Pour Fanny Bagouët, l'avocate de la famille Clochard, l'Education Nationale est vraiment mal inspirée de venir chercher des poux dans la tête des libres enfants de Paizay-Naudouin: «On a tous eu connaissance de cette enquête catastrophique publiée il y a quelques mois montrant que 10% des élèves entrant en sixième ne maîtrisaient ni la lecture, ni l'écriture». Leurs instituteurs n'ont jamais été poursuivis pour carences éducatives!
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Par Marie Louise1 le 10 Mars 2006 à 17:13
Le "marché de l'angoisse" des cours particuliers explose
On l'appelle "le marché de l'angoisse": depuis une
dizaine d'années, les cours particuliers payants dispensés en dehors de
l'école explosent en France, symptôme d'une course à l'excellence où
tous les moyens sont bons.
Acadomia, KeepSchool, Complétude, Prof à Dom... les publicités
s'étalent dans les magazines, dans le métro et sur les autobus,
promettant toutes l'Eldorado. Leurs cibles: collégiens et lycéens en
priorité, mais aussi élèves du primaire et étudiants.
Certains établissements proposent même des stages intensifs aux
vacances, voire des "séjours éducatifs avec hébergement, en campus ou à
la montagne".
Leader du marché, Acadomia fait miroiter "5 points de plus en moyenne"
après 36 heures de cours et affiche une santé insolente.
Implantée dans une soixantaine de villes, l'entreprise fait travailler
20.000 enseignants. Elle a triplé son activité depuis son entrée en
bourse en 2000 (22,5 millions d'euros de chiffre d'affaires pour
l'exercice 2004-2005).
"Déjà au XIXe siècle en France, quand l'accès à l'enseignement
secondaire était étroitement réservé à l'élite sociale, les cours
fleurissaient. Ils devaient permettre aux enfants de la bourgeoisie de
« tenir leur rang »", a relevé le sociologue Dominique Glasman dans un
rapport.
Aujourd'hui, le marché du soutien extra-scolaire a atteint une
dimension quasi-industrielle, stimulé par des allègements fiscaux qui
divisent par deux le prix des leçons, facturées en moyenne 30 euros de
l'heure.
Tous les milieux sont concernés, même modestes, partout dans le pays
mais avec une mention spéciale pour la région parisienne où se
concentrent les meilleurs lycées et "grandes écoles", que beaucoup
d'élèves rêvent d'intégrer.
Vendeuse dans un grand magasin de la capitale, Marie-Lise Monestier, 54
ans, dépense 150 euros par mois depuis septembre pour son fils de 15
ans, "un peu lent en maths". Les notes ont "bien remonté". Elle dit à
la fois "investir pour le futur" et acheter "la paix familiale": "la
bataille au dîner sur les mauvaises notes, c'est fini".
"Au début, ces cours c'était galère, témoigne son fils Grégory. Mais
c'est vrai que maintenant ça va mieux en maths. Mes parents ont relâché
la pression, tout le monde y a gagné".
Selon un récent sondage, un tiers des parents d'élèves ont déjà payé
des cours à leur enfant (dont 5% en maternelle) et 80% y seraient prêts
en cas de besoin, pour pallier des difficultés ou seulement améliorer
des performances.
C'est là le paradoxe, dans un pays fier de la gratuité de ses écoles
instaurée dès la fin du XIXe siècle, mais dont le système éducatif où
prévalent les classements et les sélections par concours pousse à la
surenchère.
Des enseignants, syndicats et politiques ont dénoncé ces nouveaux
"MacDo de l'enseignement" qui surfent sur la hantise de l'échec.
"On ne peut toutefois interdire les cours particuliers", remarque le
sociologue François Dubet. "Les parents savent que leurs enfants jouent
leur avenir dans le système scolaire. La compétition est brutale et le
soutien extra-scolaire, c'est comme un dopage", analyse-t-il.
Si ce boom des petits cours en France semble assez unique en Europe,
les compléments facturés existent toutefois ailleurs: de la
Grande-Bretagne à l'Allemagne et la Grèce, en passant par les
Etats-Unis ou l'Egypte, relève le rapport de Dominique Glasman.
La palme revient à l'Asie, Japon et Corée du Sud en tête. 60% des
Japonais de 9 ans fréquentent des "jukus" après la classe, sortes
d'études surveillées, comme 80% des élèves de certaines écoles à Séoul.
Dans les "ha-gwuan" coréennes, un adage a cours: "Four Pass, five Fail"
- "quatre heures de sommeil tu réussis, cinq tu échoues".
R.A.
http://ecolesdifferentes.info
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Par Marie Louise1 le 10 Mars 2006 à 16:10
Bonjour,
de bonnes nouvelles du meilleur des mondes :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=363171
Pour mémoire, et pour rebondir sur les appels du pied récents de Roger
Auffrand, on peut lire ceci en introduction du livre de Christiane
Rochefort "Les Enfants d'abord", publié en 1976 :
"Dans le cadre de la "campagne anti-violence" menée par le gouvernement
des Etats-Unis, un projet, deposé par M. Nixon en son temps, prévoit
que les enfants de six ans seront soumis à des tests destinés à détecter
leur "potentiel de violence". Les petits "préviolents", placés d'office
dans des écoles spéciales, y seront rééduqués au moyen d'une drogue
utilisée dans les instituts psychiatriques, et qui a les effets d'une
lobotomie."
A suivre,
Philippe,
La Rochelle
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Par Marie Louise1 le 13 Février 2006 à 14:50
Les bonnes recettes venues dailleurs
Education : à lécole des autres
En France, un jeune sur cinq décroche de lécole en cours de route et sort sans diplôme.De quoi remettre en question notre politique de léducation et nos méthodes pédagogiques! A quelques jours de la rentrée scolaire, Caroline Brizard et Véronique Radier ont voulu savoir comment sen tiraient les autres. Un tour dhorizon à la fois surprenant et éclairant
Les systèmes éducatifs au banc dessai
Jusquici aucun outil fiable ne permettait dévaluer lefficacité de tel ou tel système éducatif, de comparer les méthodes des uns et des autres. Mais depuis peu, cest possible grâce aux enquêtes de lOCDE (Organisation de Coopération et de Développement économiques). Un vaste programme du nom de Pisa (Programme for International Student Assessment) permet désormais de mesurer les performances des différents systèmes scolaires dans le monde. Il sagit dun monumental audit, à la fois très fiable et très détaillé, mené pendant plusieurs mois auprès de 250 000 jeunes de 15 ans, lâge moyen de la fin de la scolarité obligatoire, de leurs enseignants et des responsables détablissement. Il offre une estimation du niveau moyen des compétences atteint par les élèves dans chaque Etat. Les tests sont élaborés en commun par un consortium de pays et les élèves sont pris au hasard dans plus dune centaine détablissements par pays, eux aussi tirés au sort. Rien néchappe à Pisa, depuis la longueur de la journée de classe, limportance des «petits cours», jusquau niveau dintérêt pour les mathématiques, ou encore le sentiment dêtre bien préparé pour lavenir...
Semaine du jeudi 25 août 2005 - n°2129 - Evenement
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Par Marie Louise1 le 13 Février 2006 à 14:46
Voici un article contre beaucoup de parents et de professionnels de l'enfance protestent.
Lisez-le afin de vous faire une opinion.
Vous avez en bas de la page, si vous le désirez, un lien pour signer une pétition.
Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l'enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance.
Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l'enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.
Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité.
Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité [génétique] du
trouble des conduites ».
Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc.
Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne.
Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d'enfant risquent d'être interprétés comme l'expression d'une personnalité pathologique qu'il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie.
A partir de six ans, l'administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants.
L'application de ces recommandations n'engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n'induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l'encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ?
L'expertise de l'INSERM, en médicalisant à l'extrême des phénomènes d'ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.
En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive d'opposition inhérente au développement psychique de l'enfant, en isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance, l'abord du développement singulier de l'être humain est nié et la pensée soignante robotisée.Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de certains enfants à travers leur subjectivité naissante et
de leur permettre de bénéficier dune palette thérapeutique la plus variée.
Pour autant, tous les enfants n'en relèvent pas et les réponses aux problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine éducatif, pédagogique ou social.
Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance.
On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l'« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) [va] engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ».
On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d'instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d'ordre public.
Le risque de dérive est patent : la détection systématique d'enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d'endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces
établissements de lieux d'accueil ou d'éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.
Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l'enfance, de l'éducation, etc. :
- Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social.
- Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute
manifestation de mal-être social.
- Nous nous engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles et sociales la pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique, social, éducatif vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son environnement.
- Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice) et quant aux interrelations entre ces acteurs.
Contact : contact@pasde0deconduite.ras.eu.org
Signer la pétition :
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/index.php?petition=3&signe=oui
Voir les signataires :
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/index.php?petition=3&pour_voir=oui
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