• A l'heure actuelle, seuls les enfants qui sont instruits dans la famille ne bénéficient pas de l'allocation de rentrée scolaire alors que leurs parents remplissent leur obligation d'instruction au même titre que toutes les autres familles qui choisissent l'instruction dans les établissements publics ou privés. Même les familles dont les enfants sont scolarisés à la maison par le biais des cours par correspondance reçoivent cette allocation.
    Cette allocation calculée en fonction des revenus est perçue par tous les enfants âgés de 6 ans à moins de 18 ans inscrits dans un établissement scolaire.
    Dans le cadre de l'instruction en famille, de nombreux foyers aux revenus modestes prennent en charge, seuls, les frais inhérents à l'instruction de leurs enfants. Cette situation est inégalitaire. L'instruction en famille est une liberté constitutionnelle et les parents qui font ce choix honorent également leur devoir à l'égard de leurs enfants.
    L'association nationale Les Enfants d'Abord a été reçue en septembre dernier au ministère de l'éducation nationale et a soumis parmi d'autres cette revendication. Dans le cadre du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale, actuellement à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale, des associations de familles ont obtenu que l'allocation de rentrée scolaire soit modulée en fonction de l'âge des enfants.Le coût d'un enfant en primaire n'étant pas le même que celui d'un enfant au collège.
    L'association Les Enfants d'Abord réitère aujourd'hui sa demande d'une allocation de rentrée pour tous les enfants instruits âgés de 6 à 16 ans. Il s'agit donc de rajouter à la fin du premier alinéa de l'article L.543-1 du code de la sécurité sociale les mots « ou déclaré instruit dans sa famille ». L'association demande également que les termes "obligation scolaire" soient remplacés par "obligation d'instruction". En effet, en France c'est l'instruction qui est obligatoire pas l'école. L'article L.541-3 modifié serait ainsi rédigé :
    "Une allocation de rentrée scolaire est attribuée au ménage ou à la personne dont les ressources ne dépassent pas un plafond variable en fonction du nombre des enfants à charge, pour chaque enfant inscrit en exécution de l'obligation d'instruction dans un établissement ou organisme d'enseignement public ou privé ou déclaré instruit dans sa famille."
    Il est plus que temps de réparer l'oubli d'une loi votée en <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="1974. L" w:st="on">1974. L</st1:metricconverter>'article L.532-1 de la loi de finance rectificative n° 74-644 du 16 juillet 1974 stipulait qu'une allocation de rentrée scolaire serait désormais attribuée "pour chaque enfant inscrit en exécution de l'obligation scolaire dans un établissement ou organisme d'enseignement public ou privé". L'instruction en famille répond à cette exécution de l'obligation scolaire. Pour rappel, la loi de 1998 sur le renforcement de l'obligation scolaire, instituant les contrôles obligatoires, concerne bien les familles qui instruisent leurs enfants à la maison. Chaque année, elles déclarent à la mairie et à l'inspection d'académie instruire leurs enfants à domicile. Au moins une fois par an, elles sont soumises à un contrôle de l'inspection qui vérifie que l'enfant reçoit bien une instruction et tous les deux ans à une enquête sociale de la mairie qui vérifie les conditions de vie de la famille.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


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  • Information aux signataires de l’appel
    « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans »

    Le collectif Pasde0deconduite organise
    un 2e colloque Sciences et Société
    Samedi 10 Novembre 2007 à la Faculté St Antoine – Paris

    Enfants turbulents :
    l’enfer est-il pavé de bonnes préventions ?



    Un deuxième colloque de Pasde0deconduite, pourquoi ?

    Cette rencontre est une nouvelle contribution du collectif Pasde0deconduite, face aux tentations toujours actives d’approches prédictives et normatives, pour promouvoir ensemble des pratiques prévenantes de la prévention et des soins, pour les enfants en souffrance.


    Le colloque a pour but de :
    • faire le point sur les apports des neurosciences, de la génétique, des sciences humaines et des pratiques de terrain dans la recherche sur la prévention psychologique chez les enfants,
    • préciser la place de l’éducation, de la santé et de la société face aux appels des enfants en difficulté,
    • définir en interdisciplinarité les caractéristiques de ce que nous avons appelé « la prévention psychologique, globale, prévenante, humanisante et éthique ».

    Le programme du colloque comporte quatre tables-rondes :
    • Quelle recherche pour la prévention psychologique chez les enfants ?
    • Enfant en souffrance demande assistance
    • Société, éducation et soins face aux appels des enfants en difficulté
    • Prévention et soins : vers une palette des possibles

    Les intervenants :
    * Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur
    * Bertrand Jordan, généticien et biologiste moléculaire, Marseille-Nice Génopole
    * François Ansermet, chef de service de psychiatrie d’enfants et d’adolescents, Hôpitaux universitaires de Genève
    * Evelyne Bernard, représentante de la Confédération syndicale des familles
    * Yvonne Coinçon, pédopsychiatre, présidente de l’API
    * Pascal Ourghanlian, enseignant spécialisé, référent pour la scolarisation des élèves handicapés
    * Louis Vallée, professeur de neuropédiatrie au CHRU de Lille
    * Yvette Gautier, pédiatre en PMI et en CAMSP
    * Bernard Stiegler, philosophe, directeur du département du développement culturel Centre Pompidou
    * François Gonon, neurobiologiste spécialiste de la dopamine, directeur de recherche au CNRS, université Bordeaux 2
    * Evelyne Lenoble, pédopsychiatre, hôpital Ste Anne Paris
    * Philippe Meirieu, professeur en Sciences de l’éducation, Université Lyon 2
    * Dominique Ratia-Armengol, psychologue en pouponnière (vice-présidente d’A.NA.PSY.p.e.)
    * Bernard Toboul, psychanalyste, lieux d’accueil parents-enfants
    * Bernard Golse, professeur de pédopsychiatrie, Faculté de Médecine Paris V, chef de service Necker Enfants Malades
    * Antoine Lazarus, professeur de santé publique, Université Paris 13
    * Jean-Claude Ameisen, Comité Consultatif National d’Ethique

    Les animateurs des débats pour le collectif Pasde0deconduite :
    * Christine Bellas-Cabane, pédiatre de PMI
    * François Bourdillon, médecin de santé publique
    * Jean-François Cottes, psychanalyste
    * Pierre Delion, chef de service de pédopsychiatrie CHRU Lille
    * Michel Dugnat, pédopsychiatre
    * Sylviane Giampino, psychologue petite enfance, psychanalyste
    * Bernard Golse, chef de service pédopsychiatrie CHU Necker Enfants Malades
    * Roland Gori, professeur de psychopathologie, psychanalyste
    * Paul Jacquin, pédiatre
    * Marie-Odile Rucine, psychologue
    * Gérard Schmit, professeur de pédopsychiatrie
    * Pierre Suesser, pédiatre en PMI

    Pour accéder au programme et au bulletin d’inscription du colloque, cliquez sur le lien
    (si cela ne fonctionne pas, copiez-le dans votre navigateur)
    http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/article.php3?id_article=98

    Ce deuxième colloque de Pasde0deconduite, dans quel contexte ?

    Au printemps 2006, avec ses 200 000 signatures, notre appel « Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans » contraint le gouvernement à renoncer à inscrire le dépistage, dès 36 mois, d’enfants turbulents dans sa loi de prévention de la délinquance.
    Notre mouvement conduit également l’Inserm à annoncer, en novembre 2006, de nouvelles méthodes pour ses expertises en santé psychique et prévention, associant chercheurs de toutes disciplines et acteurs de terrain.

    Mais un an plus tard, les questions de politiques et de recherche en prévention psychologique, soin et éducation, restent plus que jamais d’actualité :
    - la publication en février 2007 d’une nouvelle expertise de l’Inserm sur les troubles de l’apprentissage chez l’enfant est loin de correspondre aux engagements pris ;
    - des actions de terrain, lors de bilans de santé en école maternelle par exemple, ou des projets de recherche intrusifs sur des difficultés des enfants risquant de les stigmatiser ou de les déstabiliser, ont provoqué de vives réactions des associations de parents ou de professionnels ;
    - l’instrumentalisation de la recherche s’est à nouveau manifestée avec la mise en avant par des responsables politiques d’approches exclusivement neuro-biologiques des difficultés en lecture ;
    - la promotion de thèses favorables à l’origine biologique des comportements humains s’est exprimée dans le débat public quant à la détermination prétendument génétique de la pédophilie ;
    - enfin, la loi votée récemment sur la prévention de la délinquance épingle toujours plus les enfants et les familles en difficulté psychologique ou sociale. Elle fragilise encore le travail des professionnels chargés de les aider. Le secret professionnel, outil essentiel dans la santé et l’action sociale, y est remis en question.

    Le collectif Pasde0deconduite a poursuivi ses interventions en 2007, sur ces problèmes, s’adressant tour à tour aux pouvoirs publics, aux candidats à l’élection présidentielle, à des organismes de recherche ou à des institutions chargées des politiques sociales et de santé (cf. sur le site)

    Dans le prolongement, nousorganisons le colloque du 10 novembre. Nous vous invitonsà y participer nombreux et à en parler largement autour de vous (inscription).


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  • Le Royaume de Kensuké

    de Michaël Morpurgo

    chez Gallimard jeunesse

    à partir de 10 ans

    Le 10 septembre 1987, Michaël embarque avec ses parents et leur chienne, Stella, sur un voilier pour faire le tour du monde. Ils s'arrêtent, parfois, pour de fabuleuses escales, Afrique, Amérique, Australie, jusqu'au jour où survient un terrible accident. Le jeune garçon se retrouve échoué avec sa chienne, sur une île déserte perdue au milieu du Pacifique. Va-t-il pouvoir survivre, affamé, menacé par toutes sortes de dangers ? Reverra-t-il jamais ses parents ?

    Un matin, alors que l'épuisement le gagne, Michaël trouve auprès de lui un peu de nourriture et d'eau douce. Il n'est pas seul...

    Le récit d'une aventure hors du commun et d'une amitié inoubliable.

    Le Royaume de Kensuké a obtenu en Grande Bretagne la Children's Book Award 2000, récompense décernée par un jury national de vingt mille enfants.


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  • Va-t'en, grand monstre vert !
    Auteur : Ed Emberley - Illustrateur : Ed Emberley


    Chaque page tournée dévoile peu à peu l'effrayant personnage :

     ses yeux, son nez, sa bouche, ses oreilles ;

    puis, le fait disparaître peu à peu.


    Kaléidoscope,  - 1996

    âge : 3-7 ans.


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  • de Stéphanie Blake

    école des loisirs

    Simon est un petit lapin qui ne sait dire qu'un seul mot : " Caca boudin ! ",

    jusqu'au jour où il se fait manger par le loup qui, ne se sentant pas bien,

     appelle le médecin qui est aussi le père de Simon....

    Une histoire rigolote qui plaît énormément aux bouts de chou de 2-4 ans !


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