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La Fessée
Nous nous disions mon mari et moi que comme nous avions été des enfants
sages..:-))), nous avions reçu très peu de fessés en étant enfant.
Nous avons pris tout de suite un accord en nous rencontrant de ne pas en donner à nos enfants.
Nous pensons que l'unique raison qui pousse un adulte à frapper un enfant est son propre défoulement ...sur l'enfant.
En frappant l'enfant on lui apprend à frapper...et à avoir de la rancune, rien d'autre!
Nos voisins en donnent souvent à leurs enfants....
Nos propres enfants constatent eux-même que cela ne donne pas de bons
résultats sur leurs petits copains!
Anne-Noëlle avec Thomas (20/05/93) Fleur(26/02/96) Alain (09/08/98)En ce qui me concerne, la fessée, n'est pour moi qu'un débordement
émotionnel du parent, qui le soulage surtout, lui.
Si ce débordement devient trop fréquent, c'est que l'adulte est en
difficulté avec lui même, ses émotions, la fatigue de son quotidien et qu'il a
besoin de soins ou d'aide.
ce n'est absolument pas un principe éducatif et ne doit pas le devenir.
Conclusion : j'ai donné des fessées, très peu (environ 2 par enfants, j'en
ai 3) et il m'arrive de sortir de mes gonds verbalement maintenant qu'ils
sont plus grands, et franchement, je suis sûre que ce n'est pas mieux !
Je n'en suis pas fière, ni de l'un ni de l'autre, mais je ne culpabilise pas
excessivement non plus. Je m'en suis excusée ensuite , comme on s'excuse de
toute situation ayant entrainé gêne et chagrin, chez l'autre, on montre
qu'on a pris en compte les émotions négatives qu'on a engendré (c'est la
moindre des choses) et reconnait la faute commise.
Nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains et rien ne peut nous
pousser à bout comme notre enfant, certaines fois.
Sortons des blancs et des noirs, la vie est plus nuancée, accepter ses
faiblesses, c'est déjà un pas vers l'amélioration.
ManuelleJe pense qu'une fessée lors d'un gros débordement peu remettre les idées en place.
Il est bien évidemment hors de question d'assommer l'enfant !
Mais une petite tape sur les fesses lorsqu'un enfant s'entête dans une mauvaise idée
peut parfois calmer les esprits.
Je pense notamment à notre petit dernier qui a la fâcheuse manie de crier
dès qu'on le contrarie.
Après lui avoir maintes fois dit non en lui chuchotant de parler doucement,
j'ai fini par lui mettre une petite tape sur la couche.
Il s'est arrêté net, me regardant d'un air surpris.
Il est sûr que nous n'en abusons pas et qu'il y a d'autres façons de faire
comme de le retourner lorsqu'il est dans sa chaise haute, à table avec nous.
Le fait de ne plus être dans le cercle familial le vexe et quelques secondes après,
nous le remettons à table avec nous, il est calmé !
Bref, il y a fessée et fessée.....
Marie Louise, maman d'Ugo-Bénédict (7ans1/2), Camille (6ans1/2), Paul-Audouin (21 mois)
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