• Le Bonsaï - qui signifie en japonais " arbre en pot " -  a des origines bien lointaines. Connu depuis le XIIè siècle au Japon, et bien avant en Chine, cet arbre nain figurait parmi les objets les plus précieux dans les demeures royales et aisées. Il était même transmis de père en fils, en héritage. Ce n'est que dans les années 1900 que le Bonsaï traversa les frontières et conquit le monde occidental. Aujourd'hui, de nombreux passionnés s'adonnent à cet art qui réclame du doigté et une grande patience.

     

    Tout arbre peut être nanifié mais seuls présentent un intérêt : le bouleau, le charme, l'orme ou bien encore, l'aubépine, le cerisier à fleur, l'érable commun. Les conifères sont également faciles à former. Les plus résistants sont les pins et les épicéas.

     

    Procédé avec des marrons :

    Ramassez des marrons en automne.

    Plantez-les directement dehors, dans une caisse contenant du terreau.

    En mars-avril, ils germeront et feront de petits arbres.

    Sectionnez les racines sous les premiers poils absorbants.

    Plantez l'arbre en pot.

    Coupez également le bourgeon terminal pour favoriser la ramification.

    En juin, sélectionnez les feuilles.

    Ne laissez que les plus petites.

    Une seconde poussée de feuilles se fera

    et vous donnera des feuilles plus petites et plus nombreuses.

    L'année suivant la mise en pot, coupez les deux bourgeons terminaux,

     pour obtenir une ramification et ainsi de suite.

    Tout Bonsaï demande des soins attentifs.

    Il a besoin d'être taillé continuellement.

    D'être corseté avec des fils de cuivre pour parfaire sa ligne.

    Et ne pas oublier de les enlever, au bout de quelques mois,

    pour éviter que l'arbre ne se blesse en grandissant.


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  • À Pâques, on distribue des œufs, on les cache pour les plus petits et surtout on les décore, de façon très variable selon les régions et les époques. Les plus somptueux viennent des pays de l’Est, les œufs de nos campagnes de France étant plus sobrement teintés. Les décors des oeufs de Pâques

    Depuis quand des décors ?

    Un texte alsacien de 1624 raconte qu’à Pâques, « on teignait les œufs en vert, rouge, noir et bleu et d’autres manières encore ». La mode des œufs de couleur semble être venue de l’Est, mais aussi des familles bourgeoises et citadines du reste de la France. Dans la plupart des campagnes, la tradition n’en est évoquée que tardivement, à partir de la fin du XIXe siècle au mieux. En Saintonge, au milieu du XIXe siècle, on les trouvait surtout jaunes, violets ou rouges.



    Comment colorer les œufs ?

    Pour donner une couleur précise à la coquille, on cuisait les œufs pour les faire durcir dans de l’eau additionnée d’ingrédients. Les recettes d’autrefois ne manquent pas : des myrtilles ou du sureau pour du violet, des rondelles d’oignon et du vinaigre pour un beau rouge sombre, des épluchures de radis pour du rose pâle, des épluchures de betterave rouge pour du rose violacé, du marc de café ou du thé pour du brun clair, des carottes pour du jaune vif, des pelures d’oignons pour du brun-jaune, des feuilles d’orties ou d’artichaut pour du vert, etc. Si la teinture passait par une fente de la coquille et tachait un peu le blanc de l’œuf dur, les enfants n’en avaient cure et le mangeait tout autant. Il n’y avait guère que la nourrice de la romancière Colette qui se méfiait (à tort puisqu’on n’utilisait alors que des plantes comestibles colorantes) et qui disait à la fillette « Ne mange pas, c’est du poison ! » si la couleur avait traversé.

    Quelle est la couleur la plus fréquente ?

    Les décors des oeufs de Pâques

    Le plus souvent, on teintait les œufs en rouge sombre, une tradition qui rejoint celles de l’Est. En Hongrie par exemple, c’est le même mot, kokonya, qui signifie à la fois « œuf de Pâques » et « œuf rouge ». En Grèce, l’œuf rouge est considéré comme le seul vrai, celui qu’on offre le Jeudi Saint. Tout cela aurait pour origine une légende qui veut que Marie-Madeleine se soit rendue à Rome après l’ascension de Jésus : elle aurait demandé à voir l’empereur Tibère et lui aurait tendu un œuf rouge en disant « Jésus est ressuscité ». On dit aussi qu’aux premiers temps de l’Église, les chrétiens se saluaient à Pâques en s’offrant des œufs rouges.




    Les décorations diverses

    Les décors des oeufs de Pâques

    En France, si l’on excepte la cour royale (Watteau avait peint et décoré deux œufs de Pâques pour une fille de Louis XV), les décorations supplémentaires étaient très rares et très simples. Elles sont attestées seulement dans quelques régions : des décalques de feuilles de persil en Anjou (on maintient les feuilles avec une ficelle ou un filet autour de l’œuf avant de le faire cuire dans son bain colorant, puis on détache le tout, la feuille s’imprimant ainsi en réserve claire), ou des décors grattés à la pointe d’un couteau, après teinture de l’œuf, en Franche-Comté et en Sologne…
    En Bohême, on retrouve ce grattage de l’œuf teinté de couleur sombre, souvent avec une plume. En Allemagne, on y inscrit souvent, soit par grattage après teinture, soit par peinture sur l’œuf nu ou teinté clair, des poèmes ou des vœux rédigés spécialement pour la personne à laquelle on offre l’œuf de Pâques.
    En pays tchèque, on colle des petits morceaux de paille aplatie et découpée en losanges, carrés, rectangles…
    En Pologne, on utilise plutôt des papiers gommés prédécoupés en forme d’oiseaux, de feuilles, de fleurs… ou bien on fait un timbrage à la pomme de terre (on la découpe en deux, on y sculpte un motif qu’on trempe ensuite dans l’encre).
    Les plus beaux de tous restent les œufs ukrainiens, réalisés au « batik », c’est-à-dire à partir de bains successifs dans des colorants de plus en plus foncés, avec des réserves effectuées à la cire, elle-même déposée avec une plume entre chaque étape.

    Et les faux œufs ?

    Les décors des oeufs de Pâques

    Les premiers œufs artificiels sont nés à la fin du XVIIIe siècle en Russie, mais étaient conçus comme des bijoux à conserver, pas comme des confiseries à manger. Avant la Révolution de 1917 d’ailleurs, tous les orfèvres russes exposaient des « œufs bijoux » dans leurs vitrines la semaine de Pâques, les plus remarquables étant ceux du joaillier Carl Fabergé de la fin du XIXe siècle.
    En France, de façon plus populaire, on a commencé à offrir des œufs en sucre coloré aux enfants à partir des années 1890. Dans les années 1900 apparaissent aussi des œufs en porcelaine, en carton doré ou en chocolat, contenant parfois une surprise.
    Et maintenant ? Ce sont les œufs en chocolat qui décorent toutes les vitrines en période pascale, pour la plus grande joie des gourmands bien sûr !


    Texte : Marie-Odile Mergnac


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  • Pourquoi ne pas faire le pain vous-même avec vos enafnts,

    eux qui adorent patouiller !

    De la farine, de l'eau, du sel, de la levure de boulanger et quelques céréales ou des fruits secs...

    Et le tour est joué !

    Il faut que la pâte ne colle pas aux doigts.

    L'enfant donnera la forme de son choix à son pain

    et sera fier de manger son propre pain,

    ainsi que de le partager avec les êtres qui lui sont chers.

    N'oubliez pas de laisser gonfler la pâte au moins 3/4 d'heure dans un endroit chaud

    avant de la mettre à cuire ( donc après réalisation de la forme ) à 240° C.


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  • Bientôt la saison des noix....

    Les photophores :

    Casser les noix en deux, vider les moitiés.

    Allumer une bougie et faire couler délicatement de la cire dans chacune des demi-coquilles en n'oubliant pas d'y faire tenir une mèche ( ficelle à rôti par exemple ).

    Une fois finis, vous pouvez les installez dans un récipient transparent

    (vase, petit saladier, etc...) rempli d'eau. Effet garanti pour un dîner de fête !

    Vous pouvez également décorer pour une occasion spéciale les marches,

    les rebords de fenêtre, etc...


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  • Ah ! Les beaux coquillages !

    Si vous avez l'occasion d'aller à la plage, amusez-vous avec vos enfants à ramasser de jolis coquillages.

    A l'aide d'un petit clou et d'un marteau, vous pourrez les percer et laisser vos bouts de chou les enfiler afin de former de magnifiques bracelets ou colliers de coquillages !

    Vous pourrez également les laisser faire du collage avec leurs coquillages, afin de former des objets très originaux (décor de petits cadres par exemple).

    A suivre....


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