• cygne sauvagecygne sauvagecygne sauvagecygne sauvage

    Classique ! Mais ....Grandeur nature, c'est plus amusant !

    Dessinez avec les enfants un grand jeu de l'oie (63 cases), fabriquez deux dés avec des cartons carrés en les recouvrant de papier et en les décorant. Il ne vous reste plus qu'à noter sur des papier les numéros et à y inscrire les épreuves à réaliser.

    Par exemple, n° 45 : ramener 3 sortes de feuilles d'arbres différents en citant le nom de l'arbre auquel elles appartiennent. n° 20 : inventer une chanson avec les mots suivants (....), etc...

    Pour ceux qui manque d'imagination ou veulent simplement gagner du temps, vu qu'il y a deux dés, on ne peut pas faire un, donc vous pouvez marquer la même épreuve pour deux cases consécutives.

    Lorsque tous les papiers sont prêts, le jour du jeu, cachez les papiers un peu partout.

    On peut jouer en individuel ou en équipe.

    On lance les dés, on part chercher le papier avec le bon numéro et on réalise l'épreuve.

    N'oubliez pas de préciser les délimitations aux enfants !

    Je vous souhaite un bon moment de détente et de rires !

    cygne sauvagecygne sauvagecygne sauvagecygne sauvage

    N.B. : J'ai aussi utilisé ce support pour faire découvrir l'église de mon village

     lors d'une journée intergénérationnelle.


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    Monsieur le président
                                    
    Je vous fais une lettre
    Que vous lirez peut-etre
                                    
    Si vous avez le temps
    Mon enfant vient d'atteindre
                                    
    L'age de la scolarite
    Obligatoire gratuite laique
                                     La rentrée c'est demain
    Monsieur le président
                                    
    Je ne veux pas l'y mettre
    Je ne suis pas sur terre
                                    
    Pour dresser mon enfant
    C'est pas pour vous facher
                                    
    Il faut que je vous dise
    Ma décision est prise
                                    
    De n'pas scolariser
     
    Depuis qu'ilelle est née
                                    
    J'l'ai regardé grandir
    Apprendre seul à marcher
                                    
    A parler et à lire
    J'apprends avec ellui
                                     A prendre le temps de vivre
    A questionner la vie
                                    
    A chanter et à rire
    Quand j'étais à l'école
                                   
      On m'a volé ma vie
    On m'a volé mon ame
                                   
      Et toute mon enfance
    Demain de bon matin
                                     
    Nous fermerons la porte
    Au nez des années mortes
                                    
    Nous irons sur les chemins
     
    Ensemble nous vivrons
                                    
    Sur les routes de france
    De bretagne en provence
                                     
    Et nous crierons aux gens
    Refusez d'obéir
                                    
    Refusez de les mettre
    N'allez pas à l'école
                                     
    Vivez tout simplement
    S'il faut se faire mouton
                                    
    Faites le entre vous
    Vos ministres et vous
                                    
    Monsieur le président
    Si vous nous poursuivez
                                    
    Prévenez vos gendarmes
    Qu'nous sommes en train de vivre
                                    
    Qu'ils pourraient nous blesser
     


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  • Rebonds
     
    Pire que la discrimination par la carte scolaire,
    l'obligation d'accepter une éducation formatée.
     
    Pour des pédagogies différenciées
     
    Par Bernard COLLOT
    QUOTIDIEN : Mardi 12 septembre 2006 - 06:00
    Bernard Collot essayiste, ancien instituteur. Auteur de: Une école du 3e type ou la pédagogie de la mouche, éd. l'Harmattan ; Du taylorisme scolaire à un système éducatif vivant, éd. Odilon.
     
    Dans la polémique déclenchée par Ségolène Royal, il est pour le moins surprenant que ne soit jamais évoqué ce qui constitue un véritable scandale dans une société où chacun se réclame de la démocratie. Dispenser de «l'instruction» à chaque enfant est obligatoire depuis Jules Ferry. Personne ne conteste cette formidable avancée sociétale. L'Etat, les communes, devant donner à chaque citoyen parent les moyens d'assumer ce devoir qui lui incombe (comme le devoir de subsistance par exemple). En fait, cette obligation d'instruction pour le citoyen parent et cette obligation de lui en fournir les moyens par l'Etat et les communes s'est métamorphosée en obligation scolaire... Et c'est du coup l'Etat qui se substitue au citoyen quant à la responsabilité et au devoir d'instruction. Tout se passe donc comme si, à partir de 5 ans, l'enfant était «enlevé» aux familles, sans qu'elles n'aient rien à dire, les fonctions habituelles de la parenté étant alors assurées par des fonctionnaires.
    Bien sûr, ce n'est pas un enlèvement total, il reste des soirées quand elles ne sont pas largement occupées par l'intrusion scolaire dans l'intimité familiale : les devoirs ! L'enfant trouve alors un nouveau père, l'Etat, une nouvelle mère, l'école. C'est d'ailleurs bien comme cela que c'était perçu au moment des hussards noirs de la République. Quand les échecs de l'école deviennent de plus en plus apparents et gênants, bizarrement les mêmes qui excluent totalement les parents de ce qui peut se passer à l'école les montrent alors du doigt en se gargarisant du mot «parentalité» qui serait mal assumé.
    Parce que le scandale se situe dans le fait que la totalité d'une tranche d'âge de la population est «captive» d'une institution qui est totalement hors du contrôle, du regard des citoyens dont elle s'empare des enfants.
    Le mot «captif» est bien le mot exact, d'une part parce que, à moins d'être très privilégié, on ne peut se soustraire à ce qui est un «enfermement» dont l'Etat désigne lui-même le lieu à chaque citoyen (carte scolaire). L'incroyable déni de démocratie se trouve bien là : non seulement les parents citoyens sont obligés de «laisser» leurs enfants là où l'Etat le leur dit, mais en plus, ils n'ont rien à dire sur ce qui s'y passe, les fonctionnaires qui opèrent dans un lieu que l'on peut qualifier de «carcéral» disposant d'un pouvoir absolu qui n'est que vaguement contrôlé par sa propre hiérarchie. Autrement dit, l'école est un Etat dans l'Etat qui échappe au contrôle démocratique et s'autoprotège lui-même.
    Admettons que les fonctionnaires de cet Etat aient conscience à la fois du pouvoir dont ils disposent et de l'immense responsabilité qui est la leur dans une situation aussi anormale, ce qui est heureusement le cas le plus général. Chacun sait que la façon d'aborder les apprentissages, autrement dit la pédagogie ou les stratégies éducatives, n'est pas neutre. Les pratiques éducatives à Sparte n'étaient pas les mêmes qu'à Athènes ! Comme on apprend à lire et à écrire, on devient citoyen. Les polémiques entre traditionnels et modernes, particulièrement ravivées par un ministre irresponsable, démontrent au moins que nous n'en sommes qu'aux balbutiements de la science des apprentissages collectifs. Elles démontrent qu'il y a aussi d'autres enjeux derrière de prétendues batailles d'experts. Mais alors, comment accepter que des enseignants aient la liberté de choisir des stratégies éducatives fondées sur l'épanouissement (disons Athènes) ou sur la soumission (disons Sparte), qu'un ministre puisse décider de ce qui est bon ou mauvais, et que les parents, seuls responsables de leurs enfants, doivent accepter et faire subir à leurs enfants ce qu'aura décidé... une carte scolaire ?
    Le vrai problème soigneusement dissimulé n'est pas celui de la discrimination sociale par la carte scolaire, c'est l'obligation d'accepter les pédagogies décidées selon le seul bon vouloir des enseignants. Si, dans un même secteur, des parents pouvaient choisir entre un établissement aux pédagogies traditionnelles et un établissement aux pédagogies modernes, il est certain que les choix ne s'effectueraient plus sur des critères sociaux, prétexte mis en avant par les défenseurs de la carte scolaire. Tant que les parents sont exclus de l'élaboration des stratégies éducatives des établissements de leurs quartiers (ce qui sera un jour une vraie révolution culturelle), tant qu'ils sont soumis à laisser leurs enfants à partir de 5 ans dans une institution hors du contrôle des citoyens, on ne peut pas continuer, dans une société démocratique, à les obliger à subir les choix d'enseignants (ou d'un ministre) dont chacun sait qu'ils ne dépendent que d'appréciations individuelles (puisqu'elles peuvent toutes être contestées) et qu'ils auront des conséquences sur le développement cognitif, psychologique et citoyen de l'enfant.
    Cela implique donc la possibilité de choix entre des établissements aux pédagogies différentes. Dans la ville de Gand, en Belgique, plus d'un tiers de la quarantaine d'écoles communales sont officiellement des écoles de type Freinet. La mixité sociale y est parfaite dans toutes ! Seul problème, les listes d'attente pour y inscrire les enfants sont très longues...

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  • Aux 189 000 signataires de l’appel
    >  « Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans »
    >
    >  Septembre 2006
    > Notre action a déjà produit de premiers résultats
    >  Nous devons continuer
    >
    >
    >  Les premiers résultats
    >
    >
    > Notre mouvement, grâce à la mobilisation de plus de 189 000
    > signataires de l'appel "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3
    > ans",  a commencé à porter ses fruits, tant du côté des enjeux de
    > société qu’au plan du débat scientifique.
    >
    > Le gouvernement a renoncé au zéro pointé pour les enfants turbulents.
    > La recherche systématique chez les enfants de « troubles du
    > comportement » dans le cadre d’un dépistage précoce systématique n’a
    > pas été retenue dans le projet de loi de prévention de la délinquance,
    > présenté en conseil des ministres le 28 juin et qui sera bientôt
    > soumis au parlement. Ce premier succès est celui de tous les
    > signataires de l’appel. Nous nous en réjouissons mais nous continuons
    > à être inquiets notamment sur les questions soulevées par la possible
    > levée du secret professionnel.
    >  Vous pouvez lire à ce sujet le communiqué de presse de
    > Pasde0deconduite du 16 juin 2006.
    >
    >
    > L'action à mener maintenant : sauvegarder le secret professionnel
    >
    >  Le projet de loi de prévention de la délinquance qui vient en
    > discussion au Sénat le 13 septembre
    > (http://www.senat.fr/dossierleg/pjl05-433.html) comporte toujours,
    > dans son article 5, une mesure de levée du secret professionnel dans
    > le cas de personnes présentant de graves "difficultés sociales,
    > éducatives ou matérielles" au profit du maire de la commune. Ainsi,
    > les professionnels de santé ou de l’action sociale seraient dans
    > l'obligation d'informer systématiquement le maire de difficultés qui
    > relèvent d’un soutien social, éducatif ou de soins, au nom de la
    > prévention de la délinquance.
    >  Or chacun sait qu'il est essentiel que les citoyens puissent
    > continuer à bénéficier de garanties de protection de l’intimité de
    > leur vie privée, lorsqu'ils ont besoin d'une aide. C’est parce qu’ils
    > savent cette confidentialité protégée que les parents acceptent de
    > faire part de leurs difficultés les plus graves et de recevoir le
    > soutien des professionnels qui sont alors fondés à élaborer avec eux
    > des mesures de prévention ou de soins.
    >  A l'évidence, selon le projet actuel, les familles ne pourraient plus
    > faire confiance à ces professionnels et leur parler librement de leurs
    > difficultés.
    >  Si cet article était voté, c'est la condition première de tout
    > travail de prévention efficace et de qualité qui serait détruite.
    > Alors, au nom d'une soit-disant meilleure efficacité de la prévention,
    > on aboutirait au résultat inverse.
    >
    >  En cohérence avec l’esprit de l’appel
    >  "Pasde0deconduite pour les enfants de 3 ans"
    >  que nous avons soutenu ensemble auprès des pouvoirs publics,
    > nous demandons à tous les parlementaires
    >  de préserver les fondements du secret professionnel,
    >  en supprimant l’article 5 du projet de loi de prévention de la
    > délinquance.
    >
    > Nous vous proposons de soutenir cette démarche en envoyant dans les
    > jours qui viennent à votre député(1) et à votre sénateur(2), ainsi
    > qu’au premier ministre(3), le courrier qui figure en pièce jointe.
    >
    >
    >
    > D’autres informations sur l'action menée
    >
    >  - "Pasde0deconduite" a rencontré le cabinet du premier ministre, le
    > ministre de la santé, les responsables parlementaires à l’assemblée
    > nationale et au sénat correspondant à l’ensemble des partis
    > politiques. Un prochain rendez-vous est fixé avec le président du
    > Comité national consultatif d’éthique.
    >
    >  - Un ouvrage intitulé "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3
    > ans", préfacé par Albert Jacquart, a été publié aux éditions Erès. Il
    > est disponible en librairie dans toute la France. (plus
    > d’information).
    >
    >  - "Pasde0deconduite" a organisé une journée de débat scientifique le
    > 17 juin 2006 à Paris. Celui-ci a été filmé. Les principaux extraits
    > seront bientôt mis en ligne sur Internet. Vous pourrez trouver le lien
    > sur notre site à partir du mois d’octobre. Les actes seront également
    > disponibles.
    >
    >  - Suite à notre action, le ministère de la santé a demandé à l’Inserm
    > d’organiser en octobre 2006 un colloque sur la notion discutable de «
    > trouble des conduites ». Cette initiative doit permettre de confronter
    > d’une part l’approche réductrice soutenue par l’expertise Inserm de
    > septembre 2005 et d’autre part l’approche de "Pasde0deconduite" qui
    > défend une pratique de la prévention ouverte, humanisante et
    > prévenante. Cette confrontation porte aujourd’hui non seulement sur la
    > prévention et le soin psychique, mais aussi sur les recherches dans
    > ces domaines. Plusieurs spécialistes de l’enfance du collectif
    > "Pasde0deconduite" interviendront lors de ce colloque.
    >
    >
    > Nous vous invitons à vous rendre régulièrement sur le site
    > www.pasde0deconduite.ras.eu.org, où nous nous efforçons de tenir à
    > jour les informations pour suivre le développement du mouvement autour
    > de « Pasde0deconduite ».
    >
    > Le 11 septembre 2006,
    >  Collectif des initiateurs de l’appel « Pasde0deconduite ».
    > contact@pasde0deconduite.ras.eu.org

    on pourrait pas leur demander de l'aide???????

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  • BONSOIR
    Juste une question comme ça. MERCI DE RESTER CALME

    (pour ceux qui n'aiment pas les questions)
    Votre couple ne souffre t-il pas de cette situation : les enfants sont
    toujours là toute l'année, quand sont-ils en vacances les parents ?

    SANS ENFANTS ? JAMAIS ?
    Je dis ça juste parce que nous, mon mari et moi, nous n'avons pas passé une
    seule journée en 6 ans sans nos enfants.
    On ne se demande même pas si c'est envisageable.

    Stéphanie.

     

    Bonjour,

    Et les baby-sitters ? Ce n'est pas pour les chiens ! Nous sommes restés 14 mois sans sortie en amoureux après notre premier enfant. Notre fille est née 13 mois après son frère et nous avions besoin de nous retrouver. Nous avons mis une annonce et avons soigneusement recruté une baby-sitter. Elle a gardé les enfants pour la première fois quand ils avaient 14 mois et 1 mois. Elle n'avait jamais gardé de si petit bébé et en plus, je l'allaitais. Elle faisait réchauffer le lait que j'avais mis dans un biberon au bain-marie. Nous l'avons gardé jusqu'à ce que nous quittions la région, les enfants avient 4 et 3 ans. Nous avions entièrement confiance en elle.

    Sinon, pour plusieurs jours, il y a toujours les amis ou la famille, il faut savoir prendre aussi du temps pour soi en tant que couple, c'est important.

     

    Marie-Louise


     


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