• Bonjour,

    Notre fils aîné (7 ans 1/2) a découvert un livre de Jules Verne dans notre bibliothèque

    et a commencé à le lire.Il a également vu "Le tour du monde en 80 jours" en dessins animés

     sur la 5è chaîne pendant Midi les zouzous.Bien qu'il y ait quelques changements

     dans le dessin animé, celà permet aux enfants de découvrir les oeuvres de Jules Verne.

    En ce moment, c'est "Voyage au centre de la Terre" qui est diffusé tous les samedis

     lors de Midi les zouzous.

    C'est alors que nous avons eu la publicité pour le musée de Jules Verne à Nantes (44).

     Nous avons donc décidé d'en profiter pour approfondir encore les connaissances de notre fils

     et y intéresser notre fille de 6ans 1/2.

    Nous avons précisé à l'entrée que nos enfants faisaient leur instruction à la maison

    et avons donc eu droit au questionnaire réservé aux écoles.Celà laisse un petit souvenir

    pour se remémorer la visite. De plus, c'est un peu comme un jeu de piste pour trouver

     les réponses tout en découvrant l'auteur et son oeuvre.

    Il y a des objets divers, des meubles et des tableaux ayant appartenus à Jules Verne,

     mais il y a aussi des jeux et des projections sur son oeuvre, ainsi que des affiches d'époque

     des films et des maquettes de ses inventions.

    Les enfants ont adoré !


    votre commentaire
  • Aux 181 000 signataires de l’appel

    « Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans » 


    Où en sommes-nous ? Et pour la suite ?



    Nous sommes plus de 181 000 à avoir signé l'appel "Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans". Notre critique à l’égard des conclusions du rapport de l’Inserm, notre refus de son instrumentalisation politique ont été largement diffusés par les signataires et par la presse. La contestation du caractère scientifique de ce rapport se généralise et le débat de société s’est engagé. Cependant les dernières annonces gouvernementales sur le projet de loi de prévention de la délinquance sont autant d’alertes qui incitent à poursuivre notre mouvement.


    Qu’avons-nous fait depuis janvier ?

    Informé le public :

    - par une conférence de presse le 21 mars 2006 très relayée dans les médias (cf. le dossier sur le site, page d’accueil rubrique « initiatives » et l’écho dans la presse, rubrique « articles de presse, médias »), 

    - par plusieurs communiqués de presse (cf. sur le site).

    Sollicité les instances concernées :

    - demande de rendez-vous au premier ministre (entrevue prévue le 23 mai),

    - demande de rendez-vous aux groupes parlementaires (en cours),

    - demande de rendez-vous au directeur général de l’Inserm (pas de réponse),

    - saisine du Comité consultatif national d’éthique, qui a accepté de l’examiner (cf. à ce sujet l’article L'expertise médicale, otage de l'obsession sécuritaire, par Didier Sicard et Jean-Claude Ameisen – Le Monde du 23 mars 2006).

    Fédéré de nombreux acteurs :

    par la mise en réseau et l’expression du soutien de multiples organismes : sociétés savantes, associations, syndicats,… dans les milieux de la santé, de la petite enfance, de l’éducation, de l’action citoyenne.


    Quelles initiatives en cours de réalisation ?

    Nous publions un ouvrage collectif chez Erès, « Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans »  qui sortira en librairie le 8 juin 2006 (cf. visuel sur le site, rubrique « initiatives »).

    Nous organisons un colloque pour mener le débat scientifique et de société, qui se tiendra samedi 17 juin 2006 à Paris (cf. programme et bulletin d’inscription sur le site, rubrique « initiatives »).


    Et du côté du projet de loi de prévention de la délinquance ?

    Les propos tenus à l'Assemblée nationale par le ministre de l'intérieur le 10 mai dernier, lors de la présentation du plan national de prévention de la délinquance (http://www.assemblee-nationale.fr/12/cr-cloi/05-06/c0506042.asp#TopOfPage) indiquent qu'il persiste malgré tout à vouloir "déceler les troubles du comportement" avec "des rendez-vous fixes, à trois ans, à six ans", dans le cadre de la prévention de la délinquance, et qu'il continue d’évoquer l'hypothèse d'un "cahier de suivi comportemental de l'enfant". Si ce projet de loi de prévention de la délinquance est présenté, nous vous informerons de son contenu et vous ferons part des initiatives que nous pourrions prendre auprès des autorités publiques, avec votre soutien, dans l'esprit de l'appel "Pasde0deconduite".


    Nous vous invitons à vous rendre régulièrement sur le site

    www.pasde0deconduite.ras.eu.org, où nous nous efforçons de tenir à jour les informations pour suivre le développement du mouvement autour de « Pasde0deconduite ».



    Collectif des initiateurs de l’appel « Pasde0deconduite ».

    contact@pasde0deconduite.ras.eu.org


     


    votre commentaire
  • Le projet Sarkozy prévoit dans son article 10

                de modifier le code de l'éducation.       

    Article 10

    Le code de l'éducation est ainsi modifié :

    I  La seconde phrase de l'article L121-1 est remplacée par les dispositions
    suivantes
    :

    « Ils contribuent à favoriser la mixité et l »égalité entre les hommes et
    les femmes, notamment en matière d'orientation, concourent à la
    responsabilité civique et participent à la politique de prévention de la
    délinquance »

    II  A l'article L131-6 sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

    « Afin de procéder à ce recensement, le maire reçoit des organismes chargés
    du versement des prestations familiales les données nominatives relatives
    aux enfants en âge scolaire domiciliés dans sa commune. Les modalités de
    cette transmission sont fixées en Conseil D'Etat après avis de la CNIL.

    Ces données font l'objet d'un traitement de données à caractère personnel
    placé sous la responsabilité du maire selon les modalités fixées par la loi
    n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux
    libertés. »

    III  A l'article L 131-8 il est ajouté un alinéa ainsi rédigé « L'inspecteur
    d'académie communique régulièrement au maire la liste des élèves domiciliés
    dans sa commune et pour lesquels un avertissement a été adressé. »

    IV  Dans la première phrase du premier alinéa de l'article L131-10, après
    les mots « L'instruction dans la famille »  sont insérés les mots «  y
    compris dans le cadre d'une inscription dans un établissement d'enseignement
    à distance »

     


    votre commentaire
  • Bonjour,

     



    Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du "Nouveau Monde",

     un site québécois où l'on peut écouter gratuitement des récits de personnages

     ayant marqué l'histoire mais dont on n'a pratiquement jamais entendu parler ici...

     (on n'apprend pas cela à l'école...):

    http://radio-canada.ca/radio/profondeur/RemarquablesOublies/accueil.html

    Il y a aussi un film très intéressant (je ne sais pas s'il est déjà disponible en France)

     qui s'intitule justement:"Nouveau Monde"; c'est inspiré de l'histoire vraie

    de Pocahontas ayant rencontré un capitaine anglais.

    Ce qui est intéressant, c'est d'y voir les conditions de cette époque

     et les relations entre les Colons et les "Amérindiens".

    Sonia


    votre commentaire
  • L'ECOLE A DOMICILE A AUTUN


    Chez les Delaporte, les enfants sont dispensés d'école, pas d'instruction.

    En France, l'école n'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est.

    Cinq familles en Saône-et-Loire la dispensent à domicile, sous contrôle de l'Inspection d'académie.

    Exemple joyeux à Autun.

    Sur le chauffe-eau sont placardées la liste des nombres jusqu'à cent

    et celle des phonémes de la langue française.

     Au mur une carte de l'Europe prés d'un poster de Charlot.

     La cloison voisine est entiérement cachée par la bibliothéque scolaire.

     Deux volets d'un placard à coulisse sonttransformés en tableau où l'on écrit à la craie.

    Au centre de la piéce, une grande table où Faustine, 12 ans, Thiébault, 9,5 ans, Ronan, 6,5
    ans et Albane, 3,5 ans étalent leurs cahiers et manuels.

     Par ces chaleurs, on ne ferme la porte du jardin que pour prier l'âne de la famille d'aller braire ailleurs. « Ici, c'est la salle de classe » précise Monique Delaporte, la souriante mére de ces 4 enfants à Autun.
    Jamais de sa vie Faustine n'est allée à l'école. Pas plus que ses fréres et sœur.

     Quand on lui a proposé d'intégrer le collége avec un an d'avance, elle a hésité, puis refusé.

     Ce sera pour plus tard.

     Elle a préféré la liberté d'organiser son temps, de progresser à son rythme,
    les visites de sites en famille, la possibilité de dormir tout son
    soûl, la chance de disposer d'un enseignement plus ramassé dans la journée.
    Qui aurait cru que des 5 familles de Saône-et-Loire qui ont choisi
    d'instruire leur progéniture à domicile, pareille initiative puisse
    venir d'une Normalienne qui enseigna onze ans durant avant de concilier
    à sa maniére la maternité, l'éducation des enfants et son métier.

     Rien n'était prémédité.

     « Quand Faustine a eu 3 ans, j'ai voulu l'inscrire à l'école à côté de Strasbourg où nous habitions.

    Il y avait sureffectif, l'établissement était à cheval sur deux écoles et personne ne pouvait
    me dire celle où elle serait affectée. J'ai trouvé ça un peu gros. »
    Monique saute le pas, approuvée par Bertrand, son mari, actuel
    responsable du développement social chez Dim.

    C'est elle qui instruira sa fille.
    Il est vrai que, férue des courants libertaires -Freinet, Montessori, Steiner, Bonavenure- Monique a mal vécu de faire « brigade de remplacement » à l'éducation Nationale.

     « Faute de temps, je n'ai jamais pu développer mes projets de journal scolaire, de théâtre et
    cahier de vie. » Alors chez elle, elle aime cet enseignement où « chaque journée est à créer »,

     où ses enfants organisent leur temps dans les 10 à 12 matiéres qu'ils doivent aborder chaque jour,

     « c'est le contrat ».

     Certaines sont strictement scolaires, papa s'occupant de la géographie et du sport,

     d'autres liées à l'apprentissage de la vie :
    occupation d'un frére-sœur plus petit, cuisine, soins aux animaux
    (colombe, lapin, hamsters, souris, brebis, poule), services, bricolage,
    accueil des copains, visites - « je suis à l'affût de tout ce qui peut
    se visiter ! »-, vie pratique (médecin, poste.).

     « Avec le mouton, on a étudié la rumination, avec les promenades à dos d'âne

     le code de la route ! » dit Monique, trop heureuse de préserver chez ses enfants un
    enthousiasme et une curiosité qui, déplore-t-elle, s'éteignent chez
    d'autres « à cause de la compétition ».

     Les « cahiers de vie » et même le journal de la famille -un trimestriel-

    attestent de ce foisonnement : visite de la filature de Varennes-sous-Dun

    (et collage de brins de laine), pyjama partie, récit de cueillette de champignon,

    de l'accident de voiture (photocopie du constat dans le cahier de vie) etc.
    Point d'angoisse sur la qualité de l'enseignement l'inspecteur de l'académie qui vient contrôler

     chaque année le niveau scolaire de la descendance Delaporte repart rassuré.

     Sitôt arrivés à Autun (été 2002), Ronan et Thiébault avaient d'ailleurs gagné

    un concours de poésie organisé par la ville.
    Et à qui s'inquiéterait de leur socialisation, Monique répond que ses enfants pratiquent 33 activités

     à eux tous : gym, dessin, voile, couture, peinture sur soie, catéchisme, tennis, scoutisme.

     Toute la famille est aussi engagée dans le spectacle « Augustodunum » de l'été 2003.

    Leur récompense, les Delaporte la trouvent dans l'épanouissement de leurs enfants.

     Ce qui n'empêche pas Monique de penser aux autres.

     Au centre social Saint-Jean, elle propose son aide aux devoirs en français
    aux collégiens et lycéens du quartier.


    Thierry Dromard


     


    5 commentaires