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Sur le site de sésamath, un manuel de math classe de 5ème gratuit à
télécharger.
http://www.sesamath.hautesavoie.net/livre5/
Véro
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Bonjour,
de bonnes nouvelles du meilleur des mondes :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=363171
Pour mémoire, et pour rebondir sur les appels du pied récents de Roger
Auffrand, on peut lire ceci en introduction du livre de Christiane
Rochefort "Les Enfants d'abord", publié en 1976 :
"Dans le cadre de la "campagne anti-violence" menée par le gouvernement
des Etats-Unis, un projet, deposé par M. Nixon en son temps, prévoit
que les enfants de six ans seront soumis à des tests destinés à détecter
leur "potentiel de violence". Les petits "préviolents", placés d'office
dans des écoles spéciales, y seront rééduqués au moyen d'une drogue
utilisée dans les instituts psychiatriques, et qui a les effets d'une
lobotomie."
A suivre,
Philippe,
La Rochelle
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Les bonnes recettes venues dailleurs
Education : à lécole des autres
En France, un jeune sur cinq décroche de lécole en cours de route et sort sans diplôme.De quoi remettre en question notre politique de léducation et nos méthodes pédagogiques! A quelques jours de la rentrée scolaire, Caroline Brizard et Véronique Radier ont voulu savoir comment sen tiraient les autres. Un tour dhorizon à la fois surprenant et éclairant
Les systèmes éducatifs au banc dessai
Jusquici aucun outil fiable ne permettait dévaluer lefficacité de tel ou tel système éducatif, de comparer les méthodes des uns et des autres. Mais depuis peu, cest possible grâce aux enquêtes de lOCDE (Organisation de Coopération et de Développement économiques). Un vaste programme du nom de Pisa (Programme for International Student Assessment) permet désormais de mesurer les performances des différents systèmes scolaires dans le monde. Il sagit dun monumental audit, à la fois très fiable et très détaillé, mené pendant plusieurs mois auprès de 250 000 jeunes de 15 ans, lâge moyen de la fin de la scolarité obligatoire, de leurs enseignants et des responsables détablissement. Il offre une estimation du niveau moyen des compétences atteint par les élèves dans chaque Etat. Les tests sont élaborés en commun par un consortium de pays et les élèves sont pris au hasard dans plus dune centaine détablissements par pays, eux aussi tirés au sort. Rien néchappe à Pisa, depuis la longueur de la journée de classe, limportance des «petits cours», jusquau niveau dintérêt pour les mathématiques, ou encore le sentiment dêtre bien préparé pour lavenir...
Semaine du jeudi 25 août 2005 - n°2129 - Evenement
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Voici un article contre beaucoup de parents et de professionnels de l'enfance protestent.
Lisez-le afin de vous faire une opinion.
Vous avez en bas de la page, si vous le désirez, un lien pour signer une pétition.
Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l'enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance.
Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l'enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.
Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité.
Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité [génétique] du
trouble des conduites ».
Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc.
Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne.
Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d'enfant risquent d'être interprétés comme l'expression d'une personnalité pathologique qu'il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie.
A partir de six ans, l'administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants.
L'application de ces recommandations n'engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n'induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l'encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ?
L'expertise de l'INSERM, en médicalisant à l'extrême des phénomènes d'ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.
En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive d'opposition inhérente au développement psychique de l'enfant, en isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance, l'abord du développement singulier de l'être humain est nié et la pensée soignante robotisée.Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de certains enfants à travers leur subjectivité naissante et
de leur permettre de bénéficier dune palette thérapeutique la plus variée.
Pour autant, tous les enfants n'en relèvent pas et les réponses aux problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine éducatif, pédagogique ou social.
Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance.
On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l'« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) [va] engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ».
On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d'instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d'ordre public.
Le risque de dérive est patent : la détection systématique d'enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d'endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces
établissements de lieux d'accueil ou d'éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.
Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l'enfance, de l'éducation, etc. :
- Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social.
- Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute
manifestation de mal-être social.
- Nous nous engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles et sociales la pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique, social, éducatif vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son environnement.
- Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice) et quant aux interrelations entre ces acteurs.
Contact : contact@pasde0deconduite.ras.eu.org
Signer la pétition :
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/index.php?petition=3&signe=oui
Voir les signataires :
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/index.php?petition=3&pour_voir=oui
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Bonjour,
Le printemps va bientôt arriver et les enfants sont toujours ravis d'avoir des petites bêtes à s'occuper.
Aussi, si vous connaissez une mare pas loin de chez vous, n'hésitez pas à amener vos enfants observer quels sont ses habitants !
Vous pourrez à cette occasion en profiter pour ramener quelques têtards dans un bocal avec de l'eau de la mare qu'il faudra renouveler tous les 2-3 jours.
Les enfants peuvent commencer par dessiner les têtards tels qu'ils les voient. Il faudra ensuite observer, noter et dessiner quand ils verront les pattes arrière apparaître, puis les pattes avant et enfin, la queue se mettre à rétrécir pour obtenir une petite grenouille !
De même, si vous trouvez une chenille, mettez-la dans un bocal dont le couvercle sera percé, en y ajoutant une feuille de salade. Les enfants auront la surprise de la voir se transformer en chrysalide puis, s'ils ont la chance d'être là au bon moment, peut-être pourront-ils assister à la sortie du papillon de son cocon !
N'oubliez pas de remettre en liberté tout ce petit monde après leur métamorphose !
Voilà !
Bonnes observations !
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