•  
    "De tous les opprimés doués de parole, les enfants sont les plus muets.
    "Les enfants" ne disposent pas de moyens de s'exprimer.
     Ils n'y sont pas invités, les décisions qui les concernent étant prises sans leur avis.
     Ils croient qu'ils ne savent pas, étant dits ignorants
    bien qu'on les instruise six heures par jour.
    Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants,
     comme les blancs parlaient pour les noirs,
     les hommes pour les femmes.
     C'est-à-dire de haut, et de dehors."
     
                                                                                 Christiane Rochefort
                                                                                         Les enfants d'abord, 1976
     
     

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  • Un socle communde connaissances
    Le Haut conseil de l'Education fixe sept piliers, dont la maîtrise du français, à connaître par l'élève à 16 ans.

    Un socle commun de connaissances

    Chaque élève de 16 ans devra désormais maîtriser un socle commun de connaissance. Le Haut conseil de l'Education (HCE), créé par la loi Fillon sur l'Ecole, a rendu public jeudi 30 mars les sept piliers, dont la maîtrise de la langue et les bases en mathématiques, qui constitueront ce socle.
    Outre la "maîtrise de la langue française", on trouve parmi ce socle de connaissance : la "pratique d'une langue vivante étrangère", les "compétences de base en mathématiques et culture scientifique et technologique", la "maîtrise des techniques de l'information et communication", la "culture humaniste", les "compétences sociales et civiques" et enfin l"autonomie et initiative".

    Unanimité

    "Ce texte a été adopté à l'unanimité par le Conseil après trois mois de travaux assez intenses. Le ministre de l'Education nationale fixera par décret la définition du socle. Ce décret devrait paraître avant l'été", a expliqué jeudi Bruno Racine, président du HCE, lors d'une conférence de presse. Le socle commun, a rappelé Bruno Racine, "a pour ambition de tirer vers le haut ceux qui éprouvent des difficultés" car "l'école a une obligation de résultats effectifs et vérifiables".

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  • Nous nous disions mon mari et moi que comme nous avions été des enfants
    sages..:-))), nous avions reçu très peu de fessés en étant enfant.
    Nous avons pris tout de suite un accord en nous rencontrant de ne pas en donner à nos enfants.
    Nous pensons que l'unique raison qui pousse un adulte à frapper un enfant est son propre défoulement ...sur l'enfant.
    En frappant l'enfant on  lui apprend à frapper...et à avoir de la rancune, rien d'autre!
    Nos voisins en donnent souvent à leurs enfants....
    Nos propres enfants constatent eux-même que cela ne donne pas de bons
    résultats sur leurs petits copains!

    Anne-Noëlle avec Thomas (20/05/93) Fleur(26/02/96) Alain (09/08/98)

     

    En ce qui me concerne, la fessée, n'est pour moi qu'un débordement
    émotionnel du parent, qui le soulage surtout, lui.

    Si ce débordement devient trop fréquent, c'est que l'adulte est en
    difficulté avec lui même, ses émotions, la fatigue de son quotidien et qu'il a
    besoin de soins ou d'aide.

    ce n'est absolument pas un principe éducatif et ne doit pas le devenir.

    Conclusion : j'ai donné des fessées, très peu (environ 2 par enfants, j'en
    ai 3) et il m'arrive de sortir de mes gonds verbalement maintenant qu'ils
    sont plus grands, et franchement, je suis sûre que ce n'est pas mieux !

    Je n'en suis pas fière, ni de l'un ni de l'autre, mais je ne culpabilise pas
    excessivement non plus. Je m'en suis excusée ensuite , comme on s'excuse de
    toute situation ayant entrainé gêne et chagrin, chez l'autre, on montre
    qu'on a pris en compte les émotions négatives qu'on a engendré (c'est la
    moindre des choses) et reconnait la faute commise.

    Nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains et rien ne peut nous
    pousser à bout comme notre enfant, certaines fois.

    Sortons des blancs et des noirs, la vie est plus nuancée, accepter ses
    faiblesses, c'est déjà un pas vers l'amélioration.

    Manuelle

     

    Je pense qu'une fessée lors d'un gros débordement peu remettre les idées en place.

     Il est bien évidemment hors de question d'assommer l'enfant !

    Mais une petite tape sur les fesses lorsqu'un enfant s'entête dans une mauvaise idée

     peut parfois calmer les esprits.

    Je pense notamment à notre petit dernier qui a la fâcheuse manie de crier

     dès qu'on le contrarie.

    Après lui avoir maintes fois dit non en lui chuchotant de parler doucement,

    j'ai fini par lui mettre une petite tape sur la couche.

     Il s'est arrêté net, me regardant d'un air surpris.

    Il est sûr que nous n'en abusons pas et qu'il y a d'autres façons de faire

     comme de le retourner lorsqu'il est dans sa chaise haute, à table avec nous.

    Le fait de ne plus être dans le cercle familial le vexe et quelques secondes après,

     nous le remettons à table avec nous, il est calmé !

    Bref, il y a fessée et fessée.....

    Marie Louise, maman d'Ugo-Bénédict (7ans1/2), Camille (6ans1/2), Paul-Audouin (21 mois)


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  • La sièste à l'école, pourquoi est elle imposée ?

    Je suis une pro-sièste :
    pour moi, le sommeil est un besoin vital de mon enfant auquel je dois répondre comme les autres
    un enfant pleure de faim, qui aurait envie de le laisser jeûner ?

    soit je lui donne  manger, soit il se sert
    un enfant à envie de faire pipi, soit je l'emmène aux toilettes, soit je lui avais mis une couche,

    mais je ne le laisse pas délibérement faire sur lui
    alors pourquoi la sièste semble-t-elle aussi tabou ?
    se reposer, dormir, rêver, c'est bon, non ?

    c'est aussi un bon moment de la vie,                                           

     pourquoi cette pause serait elle forcément une torture qui empèche de vivre le reste ?
    chez nous, la sièste est une activité à part entière, qu'on l'a partage ou non,
    il est manifeste que mon enfant a besoin de dormir après le déjeuner.

    Yeux qui piquent, baillements, mauvaise humeur ou au contraire sur excitation ?
    je l'accompagne dans ce besoin là aussi
    certains auront besoin d'une tétée, d'autres d'une histoire, d'autres de lumière....
    Ambre n'a pas fait de Cp parce que justement il n'y avait pas de sièste
    (elle n'allait pas à l'école l'après midi avant)
    perso, même adulte j'adore ma sièste et quand je ne peux pas la faire,

    c'est une pause devant un thé, tranquille

    Ok, je suis contre la sièste à l'école imposée comme elle l'est parfois,
    allongé sans rien dire sur un tapis etc... mais elle peut être aussi
    l'occasion de pleins de découvertes relaxantes (musique douce, yoga, massages ...)

    *Sandie, maman à temps plein d'Ambre 98, Maëlys 01, Weylin 05, Isère



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  • Prix Desjardins d'excellence - Rester à la maison<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    «Deux heures d'école à domicile correspondent à une journée à l'école»<o:p></o:p>

    Pierre Vallée

    <o:p></o:p>

    Des enfants québécois qui ne fréquentent pas l'école et sont éduqués à la maison par les parents. Une rareté ou une aberration? Certainement pas pour Christine Brabant, qui a choisi d'étudier ce phénomène en tant que sujet de maîtrise à la faculté de l'éducation de l'Université de Sherbrooke.<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    L'école à domicile devient de plus en plus populaire dans de nombreuses sociétés. Au Québec, on estime qu'il y a entre 1500 et 5000 élèves qui sont éduqués de la sorte. «C'est difficile de donner un nombre exact puisque le ministère de l'Éducation ne tient pas compte de ces enfants et, par conséquent, ne dispose d'aucun chiffre à ce sujet.»

    Un phénomène plus populaire, certes, mais encore largement méconnu. En se penchant sur ce sujet, Christine Brabant vient en quelque sorte combler un vide. En collaboration avec Sylvain Bourdon et France Jutras, elle réalise une étude visant à définir le profil socioéconomique des familles québécoises qui pratiquent l'école à domicile et à mieux comprendre les motivations qui mènent à ce choix. L'étude a été réalisée auprès de 203 familles en provenance de 16 des 17 régions administratives du Québec. «On a cherché à être le plus représentatif possible. Certaines familles vivent en ville, d'autres en campagne, d'autres en banlieue et d'autres dans des petites villes ou des villages. On a aussi interrogé tant des francophones que des anglophones ainsi que des familles de différentes religions.»

    Qui et comment

    L'étude a dévoilé que 60 % des parents qui choisissaient l'école à domicile possédaient un diplôme universitaire, souvent une maîtrise ou même un doctorat. Par contre, certains parents n'avaient même pas une cinquième secondaire. «L'étude a pourtant démontré que la réussite scolaire de l'enfant ne dépendait pas du taux de scolarisation des parents.»
    <o:p></o:p>

    La plupart des familles qui optent pour l'école à domicile font partie de la classe moyenne et, en général, l'un des deux parents est à la maison, souvent la mère. «Mais cela ne veut pas dire qu'une seule personne assume entièrement la tâche d'enseigner. L'autre parent y participe à des degrés divers.» <o:p></o:p>

    La méthode pédagogique peut aussi varier grandement d'une famille à l'autre. «Ça va du curriculum qu'on achète à celui qu'on invente soi-même.» De plus, les parents ne sont pas tenus de tout faire seuls. Ils ont la possibilité d'embaucher un tuteur ou de faire appel à des cours par correspondance pour les matières avec lesquelles ils sont moins à l'aise. «On dit "éducation à domicile", mais ça ne veut pas dire une éducation confinée à la maison. Les parents organisent des sorties pédagogiques tant au musée qu'à la bibliothèque. Certains emmènent même leurs enfants faire du bénévolat.» <o:p></o:p>

    L'étude a démontré que les enfants qui sont éduqués de la sorte sont motivés et autonomes et que leurs résultats scolaires sont supérieurs à la moyenne. De plus, il y a aussi une économie de temps. «Au primaire, on a évalué que deux heures d'école à domicile correspondaient à une journée à l'école.»

    Les motivations

    Les motivations qui animent ces parents à opter pour l'école à domicile sont très variées. «Certains le font tout simplement parce qu'ils habitent à la campagne et que l'école est trop éloignée, et d'autres, pour des questions pédagogiques.» Par contre, certaines motivations sont plus courantes que d'autres.

    L'un des facteurs déterminants est que l'école à domicile est perçue comme un projet familial. «La relation familiale est très importante ici. On a du plaisir à apprendre ensemble.» Pour d'autres, c'est la souplesse et la flexibilité qu'offre l'école à domicile.

    Certains parents le font parce qu'ils s'objectent à la pédagogie en place ou qu'ils croient que les programmes scolaires sont trop faibles pour leurs enfants. Il y en d'autres qui choisissent cette voie par souci du développement socioaffectif de leur enfant. «Ils croient que l'enfant se développe mieux en famille et que l'école n'est pas un milieu naturel pour la socialisation.»

    Christine Brabant poursuivra sa recherche sur l'école à domicile pendant son doctorat. Elle veut maintenant poser un regard éthique sur cette question. «Ce qui m'intéresse, c'est de réfléchir sur les valeurs de l'institution scolaire versus les valeurs de l'école à domicile.»
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